ROSE BONBON ? ? ?... QUEL BONHEUR !

 

 

Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.

 

 

 

 source : maternelle-dessin-jpt

Le conseil municipale est heureux de nous apprendre qu'il a décidé de donner le nom d'une artiste peintre du XIX° siècle à l'école de Fillé. Le choix d'un nom à cette école fut comme la désignation d'un premier ministre après la dissolution de l'Assemblée Nationale : long et difficile. Au gouvernement, deux hommes se sont succedés depuis septembre mais pour ce qui est de trouver un nom sur le fronton d'une école : Exit les hommes, fini la domination masculine ; il faut à tout prix une Femme !!! 

C'était incontestablement une artiste de grand talent dont les œuvres sont exposées dans les musées du monde entier et ce sont des tableaux animaliers de grande valeur.

L'enfance de Rosa Bonheur s'est déroulée à la campagne d’où son intérêt qui ne se démentira jamais pour la vie agreste et les animaux, tant domestiques que sauvages. ; c'est ce qui la rapproche sans doute de notre village qui était avant tout un village rural.

Cependant, cette personne possédait une personnalité particulière pour l'époque (elle est décédée en 1899) : non conformiste, elle refuse de se marier  ! Par ailleurs, elle porte les cheveux courts, fume le cigare et monte à cheval, non en amazone, mais comme un homme. Transgressant les codes alors convenus de la féminité, elle vivra avec son amie d’enfance Nathalie Micas,  jusqu’à la mort de celle-ci.

Ce sont peut-être ces critères qui ont guidé le choix du conseil municipal : elle donne l'exemple de femme artiste décomplexée et libre ; tout à fait dans l'air du temps d'aujourd'hui de notre époque de déferlement de néo-féminisme..  

 Cette artiste était lesbienne avant l'heure ou féministe avant l'heure lit-on sur ses biographies. Évidemment, elle rentre tout à fait dans les clichés de la féministe bon teint, bon genre de notre époque. 

 

source : cc_cf_24005
 

LES GRANDES MANŒUVRES, UN FILM A SENSATIONS FORTES AVEC DE NOMBREUX REBONDISSEMENTS

Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.

 

 

 

 

 

 

 Source : Pinterest

 

 

 

En ce dimanche 30 Juin 2024, début de l'été et du Tour de France, du fond de son canapé, on pouvait regarder défiler les forçats de la Route et les paysages de la Toscane permettant ainsi, sans bouger les orteils, de s'offrir un peu d'évasion. Mais ce dimanche, il y avait aussi autre chose au programme : c'était le premier tour d'élections législatives suite à la dissolution de l'Assemblée décrétée le 9 Juin par le Président. Il faut reconnaître que  les brailleries hystériques du Palais Bourbons ne relevaient pas le niveau de la classe politique ! Voyoucratie !

Vers 20 heures, les premières estimations tombent. A l'écoute de la chaîne de télé FR3, la chaîne régionale, déjà on voit s'afficher les premières évaluations des différents départements des Pays de Loire. Puis, vint le tour de notre chère Province et voilà que  les premiers résultats s'affichent  accueillis par un concert de vierges effarouchées : la Sarthe a voté massivement pour le RN !

Charmante soirée, sur les autres chaînes, ils passaient le même navet ! et toujours dans une cacophonie sans nom avec des airs de pintades offusquées qui nous promettent des lendemains calamiteux dans l' hypothèse d'une victoire du Rassemblement National. Mais personne pour analyser le pourquoi du vote sanction ! Pourquoi en est-t-on arriver à ce score du RN ? Pourquoi la province française a massivement voté pour le RN comme notre commune ? 

Aujourd'hui, la classe ouvrière a voté à 54 % pour le Rassemblement national et non à gauche (Européennes)... Pourquoi ? Eh bien parce que l'ensemble de la classe politique s'est éloignée du quotidien des français moyens. Elle ignore ou ne veut pas savoir que beaucoup de services ont disparu de nos campagnes.  Tous ces politiques ont tous (comme on le dit vulgairement) : de la "m.... dans les yeux". 

Alors, déboussolés et excédés, les français des campagnes ont exprimé ainsi leur colère.

Dans notre village, trois commerces ont disparu depuis quinze ans, dont le boucher et un restaurant réputé. Le médecin a pris sa retraite il y a quelques années et n'a pas été remplacé. La boulangerie, quant à elle, est mal en point... Personnellement pour consulter un dentiste, j'ai dû me rendre, il y a une quinzaine de jours à Sillé-le-Guillaume, soit à 50 kms de chez moi alors que notre commune se trouve à 15 kms du centre-ville du chef-lieu du Département. Dans cette ville qui compte près de 150 000 habitants, aucun dentiste ne prend de nouveaux clients ! Seule, la dentiste de Sillé a accepter de me prendre mais maintenant, elle aussi, n'accepte plus de nouveaux clients.

On a beau constater que depuis quarante ans, la gauche, à qui on avait fait confiance en 81 et 88, est maintenant dans le déni. Cela nous attriste quand des politiques que l'on pensait intelligents décident de fermer les écoutilles et de se renfermer dans leurs certitudes de bobos dominateurs et surs d'eux. Pour eux, seuls leurs partis appartiennent à la démocratie, les autres et surtout ceux d'en face, sont les pestiférés.

Une seule femme politique a eu le courage de remettre en question le principe même d'un barrage républicain contre le RN : Christelle Morançais, Présidente du Conseil Régional des Pays de Loire. "Rappelons une évidence : les électeurs sont libres, écrit-elle. Les consignes de vote sont une injure à leur intelligence et à ce qu'ils expriment comme espoir et comme colère. Toutes les combinaisons et les désistements n'enlèveront pas cette réalité : un tiers des électeurs a voté RN ! Cette réalité-là, et ce qu'elle signifie profondément, ne va pas disparaître au motif que de "belles personnes" autoproclamées nous dispensent des leçons de morale sur l'éternel refrain du barrage républicain. Les mêmes qui bordélisent l'Assemblée et profèrent les pires horreurs antisémites s'érigent maintenant en remparts de la République. Mensonge terrifiant ! On ne fait pas barrage contre onze millions de français ! On les écoute. On les respecte. On essaie de trouver - enfin ! - des solutions fortes et concrètes."  

Bravo Mme Morançais, j'admire votre position qui est la seule loyale et honnête.  

Demain, après le second tour et tous ces désistements crapuleux, rien n'aura changé : toujours plus de Grand-guignol, toujours plus de criaillements de pintades, de dette publique, d'effondrement du système de santé et du système social et personne pour se mettre autour d'une table pour négocier entre politiques de tous bords en intelligence et revoir tout le système politique en respectant d'abord le choix des onze millions de français du 1er tour. Humiliés, Ils ont envoyé un camouflet à Macron, à son arrogance, à son mépris du "petit peuple". Alors maintenant, comme le dit C. Morançais : "On les écoute" et on fait en sorte que les choses s'arrangent ... 

Nenni, désormais entre les deux tours, on assiste à un festival de manipulations : pour les candidats du parti du pouvoir comme pour ceux du NPF, le tout est de savoir qui va coucher avec qui ... pour ... "invisibiliser les onze millions de français qui se sont exprimés dans les urnes au premier tour".

 

Source : Facebook

QUEL NOM POUR MON ÉCOLE ?

 

Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.

 

 

 

 Source : Poix-Terron site de la Commune.

 

 

QUEL NOM POUR MON ÉCOLE ?

 

En 2023, les parents d'élèves de l'école Publique ont décidé de donner un nom à l'école du village en demandant au Maire et ses conseillers d'en prendre l'initiative. Ce n'est pas la première fois. Déjà, lors d'un précédent mandat, d'autres conseillers municipaux et leur Maire avaient cherché et n'avaient pas trouvé ou du moins, un nom avait été proposé mais ne plaisait pas ...

Cette fois-ci le Maire a décidé de consulter la population et chacun peut proposer le nom qu'il désire sur un bulletin à déposer dans l'urne comme pour une élection municipale.

Le 27 Novembre 2023, quelques élus ont procédé à l'ouverture des urnes contenant les propositions de la population pour donner un nom à notre école publique. Une multitude de noms ont été proposés... En effet, en consultant le site de la commune, sur la page de l'actualité locale, on s'aperçoit que des noms, aussi farfelus que celui de la jeune militante écologiste suédoise, s'alignent. L'écologie c'est dans l'air du Temps !

Le nom de l'ancien maire qui fut à l'origine de la construction de l'école est celui qui aurait donc obtenu le plus de suffrages. Ce n'est que gratitude et justice rendue dans la mesure où il avait fait de la construction de cette école, le défi principal de son premier mandat.

Quelle histoire pour mon école ?

La construction d'une école neuve dans notre commune s'avérait indispensable pour les nouveaux arrivants dans les années 70/80, comme pour les anciens : jusqu'en 1992, la maternelle avait lieu dans une classe SCAN tandis que la primaire se déroulait dans deux classes inadaptées, éloignées l'une de l'autre avec des sanitaires très dégradés. Donc, il était urgent pour l'avenir de la commune de construire une école neuve.

On ne reviendra pas sur les circonstances dans laquelle s'est déroulé le vote qui a décidé de cette construction en 1990 et qui ne furent pas glorieuses pour certains élus de l'époque dont quelques-uns étaient pourtant dans l'enseignement. Le vote s'est déroulé à main levée et l'histoire dira que l'école Publique doit sa construction à une seule voix de majorité. 

Dans la vie Municipale comme dans tout autre domaine, quand on n'a pas d'autres ambitions que celle de vouloir "tuer" un Maire, il faut savoir prendre part au vote des décisions qui sont cruciales pour la vie du village en mettant entre parenthèses ses convoitises politiciennes. Je ne partirais pas à la guerre avec ces gens-là. Pauvre France. 

On ne joue pas impunément le rôle de mouton de Panurge quand on a un peu de personnalité ; on ne suit pas aveuglément un Meneur qui vous emmène droit dans le Mur. Et pourtant, c'est ce qui s'est produit par la suite : aux élections municipales de 1995, cette liste de gauchistes, qui n'ont pas pris part au voté pour l'école, a été sanctionnée par la population qui l'a éliminée au premier tour ! 

Donc, l'histoire de l'école est courte car elle fut inaugurée en septembre 1992 et à ce moment-là, tous s'accordèrent à dire que si l'accouchement avait été difficile, le bébé quant à lui, était fort beau (moderne avec salle de motricité, chauffage innovant pour l'époque même si d'autres, ensuite, ont ajouté leur touche d'imbécillité en voulant le supprimer pour le remplacer par un mode de chauffage ancestral). 

Pour ce qui est du nom à lui trouver, de toute façon, aucun nom, sorti du chapeau, ne fera jamais l'unanimité.

Je n'ai pas à me prononcer personnellement pour ce qui est de donner un nom à l'école mais si je m'étais prononcée, j'aurais donné le nom de celui qui a fait construire un pont si élégant tout près de l'école : Louis Harel de la Noe.

 Louis Harel de la Noe, comme je l'ai écrit dans un article consacré au pont sur la Sarthe (Fillé-sur-sarthe après séparation), était un ingénieur breton des Ponts-et-Chaussées. Nommé au Mans, il s’occupât principalement de la construction de gares et de voies de chemins de Fer. Il fut le concepteur du Pont en X au Mans qui fut détruit par l'armée allemande à la Libération et pour lequel il reçut une médaille d'or à l'exposition universelle de 1900 à Paris. Il fit ériger le pont sur la Sarthe en 1896 pour la circulation du petit train. Merci à Monsieur Harel de la Noe ; il a fait partie de notre histoire locale et aurait mérité d'avoir son nom sur un édifice public dans cette commune.

 

 

 Source : Humour-rentrée-écoles