mardi 27 octobre 2020

UNE SUSPICION S'EST INSTALLÉE : UN EMPOISONNEUR DE CHATS SÉVIT DANS LE VOISINAGE

 

 

 Image empruntée à Lechatforgeron.com

 

Empêcher un chat d'aller chez les voisins est une tâche ardue, car le chat est un animal très indépendant. En campagne, c'est presque impossible, car ils y ont la belle vie. 

Empêcher les propriétaires de jardins ou d'animaux de basse-cour de mettre des pièges, de poser sciemment du poison pour protéger leur élevage, ça, c'est une autre paire de manches, mais voilà, si ces actes sont des actes délibérés, ce sont des actes de cruauté et plusieurs sanctions pénales sont prévues en cas de sévices graves ou d'atteintes à la vie d'un animal. Généralement, ceux qui agissent de cette façon, sont des êtres rustres, balourds et d'une fourberie crasse. Le poison quant à lui ne fait pas la différence entre la nourriture destinée aux rats ou aux renards et celle qui peut être ingurgitée par des chats.  

Le corps du chat que nous élevions a été rapporté et déposé lâchement sur notre propriété dans des circonstances pour le moins troublantes et il ne fait aucun doute qu'il a été empoisonné, sinon électrocuté. Pour venir déposer en tapinois un animal domestique mort sur le domaine de son propriétaire, il faut être bigrement machiavélique et avoir une sacrée dose de sournoiserie chafouine. 

Par ailleurs, le chat avait passé la nuit dans un congélateur (?) : ce "congel" ne peut donc pas être un appareil familial - c'est qu'il est donc destiné également à d'autres cadavres d'animaux  -  Et voilà qui réduit fortement le faisceau de suspicions .... !. Pauvre chat mort à deux ans et deux mois ; il méritait de vivre !

 

 

Photo d'une peinture d'Octave plébiscitée sur le site de : https://www.fotocommunity.fr/

- grande communauté photographique d'Europe

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Octave, notre animal chéri victime de la bêtise humaine.

 


Nous osons espérer qu'il s'agisse là d'un acte involontaire, mais néanmoins nous envisageons de porter plainte. D'autres personnes dans le secteur ont signalé également que leurs animaux avaient été victimes de tels méfaits. Elles ignoraient - tout comme nous - qu'il fallait mettre nos félins hors de portée de cette conjuration de "doigts crochus". 

En effet, si pour préserver ses carrés de salade ou la quiétude de ses gallinacés, on doit mettre en danger la vie des chats du quartier,  lesquels sont souvent des animaux très affectueux et bichonnés par leurs maîtres, c'est proprement INTOLÉRABLE, MONSTRUEUX ! Ils ne méritent pas d'être traités comme des nuisibles  Deux ou trois "brebis galeuses" (pour employer une expression d'un "garde-champêtre" local) sont responsables de tels agissements. Cette allusion, d'ailleurs, n'est pas anodine.

Notre environnement paysagé bucolique ne doit pas faire oublier aux visiteurs qu'il règne tout autour de nous l'atmosphère empestée des petits intérêts d'argent : il y a là des relents de LA TERRE (*), roman le plus choquant de Zola qui dresse un portrait féroce sur la cupidité du monde rural. À cette rapacité s'ajoutent parfois la malveillance et la méchanceté.

Tuer un animal domestique, même divaguant, est puni de 1500 € d’amende par l’article R.655-1 du code pénal.

Les chats étaient vénérés et adorés dans l'Égypte antique : il faut croire que les hommes y étaient plus intelligents et plus respectueux des animaux que les barbares  aux mœurs datant d'un autre Âge que l'on côtoie malheureusement encore de nos jours. Moi, comme les anciens égyptiens, j'adore les chats mais, pardon, je hais les cons et là, il y en a qui sont en première ligne.


(*) Dans ce roman, Zola décrit le monde rural dans sa bestialité et sa cruauté ce qui avait d'ailleurs soulevé de violentes controverses lors de la sortie de son livre : Toute vérité n'étant pas bonne à dire (ou à écrire), même de nos jours. Bref, il décrit entre autres : "la rancune sourde au prix de la plus sordide avarice..." et "la haine séculaire, indomptable…". Nous l'avons encore constaté de nos jours, mais en atténuant un peu, je dirais plutôt : Rancune tenace pour des raisons obscures qui se perdent dans la nuit des temps, mais cependant toujours pour le même motif qu'il faut "posséder la terre" même au mépris des règles urbaines élémentaires.

 

  


 Les chats reconnaissent les expressions faciales humaines et agissent en fonction

  

 

mercredi 15 avril 2020

COMICES COMIQUES


Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.







Image empruntée à 12_tommy.coronavirus.trains






Depuis deux mois que le déconfinement s'est amorcé, notre territoire résiste au Coronavirus qui a envahi tous les pays sans exception. En France, l'épidémie est désormais sous contrôle d'après les scientifiques : pas de "cluster" en vue ! Un "cluster" est un mot anglais (un de plus) qui signifie grappe ou groupe renfermant un foyer d'infection et avec l'État d'urgence sanitaire qui prend fin ce samedi 11 juillet, se termine le plafonnement du prix des masques et du gel hydroalcoolique (il faut dire que c'était une sacré mesure ...) ; bref, on retrouve enfin la liberté de voyager, de partir à l'aventure sauf pour un département du Grand Ouest (la Mayenne) qui est même en passe d'être reconfiné. 

Maintenant, c'est "le monde d'Après", à ce qu'il paraît : n'a-t-on pas entendu s'exprimer à tout bout de champ, chez les médias, ce sentiment malsain de vouloir tout réinventer. Mais ce "monde d'après" tant et tant fantasmé pendant le confinement ressemble étrangement au "monde d'avant" et même en pire : conflictuel et intolérant : des minorités veulent imposer leur loi : antiracistes, indigénistes traoristes, écolos radicaux (nous avons ici quelques spécimens) ; bref, médiocre. 

Enfin, les milliers de travailleurs de la santé ont participé à l'effort de guerre, applaudis chaque soir par la population et la crise est sans doute derrière nous, du moins, espérons-le. 

Le navire a tangué, le commandant de bord a navigué a vue tandis que ses moussaillons, sévèrement secoués par la houle ont été désavouées pour certains et ont disparu - après le deuxième tour électoral - du paysage politique gouvernemental.

Dans la commune, la nouvelle municipalité est installée et sa première action écologique - d'après la presse locale - fut celle d'adopter trois moutons noirs (il faut croire qu'il n'y en a, sans doute, pas encore assez dans le nouveau conseil). Ces trois ovins d'Ouessant broutent l'herbe de la Coulée Verte qu'un ancien Maire avait fait aménager en 2005 entre deux lotissements du Bourg sans se douter qu'il participait, déjà, à sa manière, à une activité éco-responsable.  
 

Trois mois plus tôt .... aux environs du 15 Avril 2020 : 




Le confinement entame son deuxième mois. Les après-midi s'écoulent dans une langueur monotone sous un soleil d'enfer qui nargue tous les cloués au sol. Le vélo et la rando sont bannis de la circulation et toute tentative d'évasion est vouée à l'échec. Pas âme qui vive dans un rayon de dix kilomètres. À midi et demi, à l'heure où les ménagères ont remballé la baguette de pain sur la place du village, les rues sombrent dans une léthargie inquiétante. Aucun paroissien n'a fréquenté l'église pendant ce week-end pascal : aujourd'hui, la foi est un plat qui se mange froid. Le patron du bistrot en face l'église ne sert plus à boire : il est vrai qu'avec un masque posé du nez au menton difficile d'écumer dans les estaminets.  Le canton somnole et repense à sa gloire passée quand les comices agricoles animaient les bourgs.

Moralité : cette saison va trainer en longueur et le pollen de voltiger dans les airs en provoquant des éternuements en rafale (attention de bien suivre les consignes de rester chez soi et surtout de bien éternuer dans notre coude ! Grâce à toutes ces recommandations, on est assurés d'avoir le meilleur anti-virus de la planète).

Pas de regroupement dans la commune, aucun risque, sauf le dimanche matin, à l'heure du Seigneur, il y a une procession devant la boulangerie car les acheteurs de baguette et croissants doivent faire la queue en attendant leur tour à un mètre de distance de leur voisin. La file s'étend, imperturbable et disciplinée jusque devant la boucherie qui est fermée, abandonnée par ses propriétaires. Les gens ont une mine patibulaire qui sied aux journées sépulcrales. 

Au début de cette période de quarantaine, on ne devait pas s'éloigner de son domicile. Or, si par lassitude il nous prenait l'envie de prendre la poudre d'escampette, il ne fallait pas s'éloigner de plus d'un kilomètre ... Un hurluberlu avait même posé une pancarte le long du canal à un kilomètre du bourg sur laquelle il était indiqué que la Mairie se trouvait à un kilomètre du panonceau (des fois que certains marcheurs n'auraient pas pris conscience de la mesure d'1 kilomètre) le canal chez nous n'est pas le canal Saint-Martin mais il est vrai qu'à la belle saison il est très fréquenté. 

Bref, le silence, la torpeur des après-midi sans fin nous gagnent ; alors, on se cale dans le canapé pour retrouver cette mollesse qui donne à nos siestes un léger tangage marin. 

De temps à autre, on émerge pour regarder les étapes du Tour de France datant d'une dizaine d'années diffusées sur la chaîne des sports à la télé. Mais les arrivées sont moroses, pas de podium, pas d'hôtesse, les couronnes de fleurs sont mortuaires. Et puis l'ennui est un puissant somnifère, les plats réchauffés étant moins passionnants à suivre qu'une transmission en direct même si on éprouve du plaisir à retrouver le joyeux babillage de Jean-Paul Ollivier et cette communion populaire des bords de route.   

Le soir, à l'heure de l'angélus, c'était un autre son de cloche : à la télé cette fois on dénombrait les trépassés. Après les joutes oratoires entre différents experts à l'heure de l'emballement médiatique ; depuis le début du confinement, nous avions droit au décompte macabre des victimes du coronavirus, chaque soir, égrené d'un ton monocorde par la bouche d’un officiel. C'était une manière de se polariser sur cette épidémie à l'exclusion de tout autre fléau (morts de la route, suicides, etc ...). Chaque malheur en son temps.

Bref, on assistait, sans moufter à une régression historique par un retour aux temps obscurs des châtiments populaires.

Heureusement, on a pris le temps de faire la causette entre voisins en respectant la distanciation, bien sûr de peur de se postillonner au visage. Et, foin de nostalgie ! Mais l'on se remémorait quand même les bons moments, les festivités d'antan, les kermesses du foot (et là, je ne parle pas des soirs de kermesse dont certains se souviennent encore car ces "cluster" là étaient plutôt délirants ...) les soirées d'été conviviales et aussi les comices. 

Le dernier comice agricole organisé par le village remonte à 1992. Pour la commune  choisie pour incarner cette manifestation, c'était un évènement décennal haut en couleurs. On pouvait y admirer les plus beaux spécimens de l’élevage local, veaux, vaches, cochons et couvées et déguster un choix de spécialités solides et liquides du meilleur aloi. La dimension politique du comice agricole fait partie de ce patrimoine disparu qui, hélas, ne reviendra plus, tout comme les discours amphigouriques et alambiqués des notables du canton pendant que d'autres faisaient escale à la buvette et que la chorale communale se produisait sur l'estrade improvisée après la prestation de l'amuseur local.

Chez nous, comme ailleurs, le comité des fêtes avait bien fait les choses et le présentateur de l'évènement - un personnage haut en couleurs - de s'empresser d'adresser un grand remerciement au bénévoles du comité ainsi qu'aux agriculteurs locaux venus ripailler au banquet installé sous un chapiteau et récupérer des forces avant de participer au concours des meilleurs travaux de labour ou des exercices de travailleurs de force.

Et puis, la bière et l'ambiance bonne enfant coulaient en synchronie et coulaient même tellement que la machine à débiter des demis, à bout de souffle, avait décidé d'écourter sa vie et d'inonder le bar avant que les éméchés ne l'inondent à leur tour.

Décidément, cette ambiance de kermesse manque aujourd'hui cruellement, à l'heure où la sociabilité a pris un sérieux coup de plomb dans l'aile depuis l'arrivée en trombe du Covid-19.













mercredi 1 avril 2020

LA RESPONSABILITÉ PERSONNELLE DES ÉLUS LOCAUX EN PLACE ENTRE 2008 ET 2020.

Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.





Source : DOM de la sélection



Trop facile : par démagogie, par dérive idéologique ou par lâcheté de prendre des décisions ineptes aux conséquences absolument désastreuses pour la commune, puis s'en laver les mains. Ces élus locaux sont arrivés pour la plupart en 2008, fanfaronnant, pavoisant comme des paons et déterminés à laisser leur trace dans l'histoire communale en se flattant de leur idéologie écologique. Ils se sont montrés d'une incompétence notoire !
 
Très régulièrement, des habitants nous nous remontent des "bavures" commises par les dirigeants de ces deux derniers mandats et le déplorent. C'est le cas d'un riverain d'une allée forestière dont le terrain visiblement empiète sur la voie publique (c'était le cas pour certains domaines à l'époque des charrettes à bras) mais désormais, il faut solutionner ce problème en procédant éventuellement à un échange de terrain mais le Maire n'a jamais pu solutionner leur problème et la clôture de ces riverains reste sur ce qui est sensé être du domaine public et non du domaine privé. Pas très génial pour les usagers de la route qui abordent le carrefour cette clôture masque la visibilité.
 
En face de leur propriété, de l'autre côté de cette allée, la commune avait faitimplanter un talus... On se demande encore : Pourquoi ? Que faisait ce talus en plein croisement avec une route passagère ? Sans doute pour préserver l'habitat des lapereaux ou l'hibernation des hérissons, allez savoir ....  Aujourd'hui, à notre grand soulagement, ce talus a été rasé.
 
Je ne parle pas de la voie douce que j'ai évoquée dans plusieurs articles : 470 000 €  d'argent gaspillé alors que cette voie n'est jamais empruntée par les cyclistes car bien trop préjudiciable pour les pneus de vélo (en cause : mal entretenue, la voie est parsemée de cailloux, d'épines ou d'objets divers) Mais cet aménagement cyclable est dangereux pour d'autres raisons : les riverains qui sortent en voiture de leur domaine, les enfants qui courent hors de leur enclos et non accompagnés, les visiteurs qui utilisent cet espace pour stationner car les terrains privés sont de plus en plus petits (on construit sur 400 m2 alors bien sûr pas d'emplacement pour le stationnement de véhicules). Et, pour finir, cette bande cyclable s'arrête d'un coup pour nous propulser sur la voie publique avant un carrefour !  
 
Il y a le cas aussi de ce ralentisseur situé à 90 mètres d'un carrefour, mal conçu car trop haut et donc dangereux !
 
Il y eut ce coup de fil qu'il a donné à une directrice d'un centre de vacances pour handicapés... il voulait s'assurer qu'une jeune fille habitant la commune était bien handicapée (?) sidération de la Directrice au bout du fil ! Sa mère faisait la démarche tous les ans auprès du CCAS afin d' obtenir une subvention pour que sa fille puisse passer des vacances dans ce centre.  Le nouveau Maire lui a tout simplement refusé cette contribution  On pensait que des gens supposés de "gauche" avaient à cœur de rendre service aux personnes dans le besoin !
 
On ne peut pas faire l'inventaire de toutes les balourdises car la liste est trop longue. Des erreurs peuvent être commises en gérance municipale comme ailleurs quand on ne dispose pas de tous les éléments de réflexion mais les "boulettes" recensées ont, pour certaines, des conséquences graves et elles relèvent d'une incompétence crasse !     









QUEL NOM POUR MON ÉCOLE ?

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