mardi 26 février 2013

UN CAS D'ÉCOLE À LA MAÍRIE EN PLEÍN MOIS D''ÉTÉ !


Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention :
Toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres et des noms de lieux privés ne serait que pure coïncidence.


genre de carte postale que l'on trouvait dans les bazars, le long des plages, dans les années 50.

Le feuilleton sur le mauvais entretien des espaces verts, ruisseaux et bassins devrait figurer en bonne place au palmarès de l'été passé. 

Foin de "démocratie participative" à tout va, il y a en place des gens qui décident - sans autre forme de procès - et agissent ou plutôt simplement : N'AGISSENT PAS !.

Sauf que, branle-bas de combat,  les habitants de GARSSON ne l'entendent pas du tout de cette oreille et le font savoir par voie de pétition et de visites en Mairie.  Et les "rebelles" de s'entendre dire : "Dorénavant, il faudra changer votre regard sur les mauvaises herbes" tiens donc, un leitmotiv très à la mode... !.

En matière de démocratie participative, voilà que l'on avait espéré mieux ! Il faut bien admettre que depuis que les Verts occupent le pouvoir municipal, l'entretien de la voirie se dégrade à vitesse grand V.  Force est de constater que l'invasion végétale progresse à vue d'œil et devient de plus en plus insupportable justement à l'œil des habitants habitués auparavant à voir un peu plus de rigueur dans l'entretien des trottoirs.

Et voilà que brusquement, en juillet dernier, une brutale montée de sève chez les riverains du clos des Lilas a dégénéré en révolution ! Ils sont scandalisés de voir la façon dont les choses sont menées et dont ils sont traités. Donc affaire à suivre....  

Le Maire, en tant qu'ami des petits oiseaux, en prend pour son grade en réunion privée. 

Ainsi donc, nous sommes à mi-juillet et l'info est au creux de la vague. Les juillettistes sont tous partis, de bonne heure et de bonne humeur, en ordre dispersé sous la surveillance étroite de Bison Futé. En attendant, les aoûtiens prennent leur mal en patience. Le Bar du Pêcheur a fermé boutique : rideau de fer sur les bières et limonades, basta sur tables et chaises alignées les beaux jours sur la terrasse et puis le Tour de France est arrivé ... 

Depuis une dizaine d'années, le podium des Champs Élysées exhale tant de parfums de soupçon mêlés de scandale qu'il serait maintenant plus raisonnable d'attendre le verdict des laboratoires, en fin d'année, pour savoir qui a véritablement gagné. 


Bref, le reste de l'année, l'information, en règle générale, est un océan de contrariétés et de choses insipides quand ce ne sont pas des catastrophes. Mais depuis dix jours, rien ne se passe - calme plat - c'est le moment idéal pour n'importe quel quidam de lancer une bourde sur toutes les chaînes de radio et télé en panne d'info. 




carte humoristique

 
 L'été dernier, le village, quant à lui, était comme l'info, franchement endormi. Le premier magistrat qui lui, par contre, n'est pas en panne de bourdes, s'est dit :
"après la pétition du clos des Lilas sur la malpropreté du village, c'est maintenant ou jamais qu'il faut agir".

La principale revendication des propriétaires - et pas des moindres - portait sur une décharge municipale mais sauvage planquée en bordure du lotissement et autorisée par le Maire. À vrai dire, la Municipalité utilisait un hangar situé le long des propriétés pour y entasser - dedans et tout autour - un amoncellement de matériaux hétéroclites tout en ne sachant pas à qui appartenait ledit hangar : encore un arcane de la paperasserie municipale ...

En résumé, la Mairie squattait un misérable entrepôt qu'elle avait transformé en une sorte de caverne d'Ali Baba, sauf qu'on ne savait pas qui était cet Ali Baba local. Cela n'empêchait pas le Maire de dépêcher "quarante voleurs" - disons plus exactement -
quarante volontaires bénévoles qui viennent entreposer du matériel pour les manifestations communales.


Coiffé de son inévitable chapeau de paille, le Maire déboule sur les lieux et apostrophe les auteurs de ladite pétition derrière leur clôture et voilà que cela engendre une altercation des plus mouvementées. À court d'argument, l'édile s'énerve, il bave et tout à coup, le voilà qui dégaine : "Je vous ferai faire un mur en béton de 2,50 m. de haut le long de vos clôtures !".  


Allons Bon !, le quatorze juillet 1789, on a pris la Bastille, deux cents ans plus tard, on a fait tomber le mur de Berlin mais voilà que maintenant, le quatorze juillet 2012, à Garsson, le Maire menace de reconstruire le mur de Berlin entre le bourg et le clos des Lilas.



carte humoristique

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