mercredi 20 novembre 2019

ABERRATIONS SUR LA VOIE DOUCE ...

Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.







- Bah : qu'est-ce qu'il vous arrive mon bon Monsieur ?

- Ben, écoutez je devais être là au mauvais endroit, au mauvais moment car moi je circulais sur la voie réservée aux vélos quand j'ai été heurté par un véhicule qui se rangeait "ponctuellement" sur la piste cédant le passage à un autre véhicule qui venait en sens inverse car la "priorité est aux véhicules circulant du côté non aménagé de la route". 
C'est nouveau dans le code de la route : ça vient de sortir mais qu'est-ce qu'on peux en perdre du temps à des conneries !

- c'est surtout beaucoup d'argent de gaspillé qui aurait sûrement été mieux utilisé ailleurs, quand on pense que trois écoliers seulement empruntent ce passage piéton alors que les autres enfants sont pris en charge à l'arrêt de bus par les parents qui vont les chercher en voiture ! Démentiel !

- Écoutez ma p'tite dame, moi, j'connais pas le niveau de QI du gazier qui a inventé c'te crétinerie de parcours mais là, on a affaire à du lourd ! on l'y r'prendra pas le gars Pouet à faire une pétition parce que la vitesse est trop excessive sur c'te route !

vendredi 30 août 2019

FRACTURE MORALE : LA FRAUDE AUX PERMIS DE CONSTRUIRE

Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.








Il y a des citoyens, ici comme ailleurs, qui ne s'embarrassent guère de scrupules pour ce qui est probité et conscience morale.

Vous souhaitez construire un garage, un abri de jardin, ou simplement agrandir votre maison ? Dans ce cas, vous devez obtenir la délivrance d’un permis de construire. Ce permis a récemment fait l’objet d’une réforme mais le permis de construire est indispensable pour faire des constructions d’une certaine importance. Il permet de vérifier que votre projet est conforme à la loi… Mais d'où vient, chez les habitants ou futurs habitants, cette fâcheuse tendance qu'ont certains de refuser de se soumettre à la loi ?

Il est vrai que les conditions du respect des règles de la vie commune ont été profondément altérées par une situation où les uns, au sommet, ont les moyens de contourner les règles, tandis que les autres continuent d’être obligés de s’y soumettre ou n’ont pas les mêmes moyens de s’y soustraire. 

L'histoire de ce député socialiste, devenu ministre dans la fraude fiscale et qui a démissionné au bout de neuf jours pour n'avoir pas payé ses impôts en est un exemple. Durant mes dernières vacances, je recherchais un livre dans une librairie d'Embrun quand tout à coup je suis attiré par le titre d'un ouvrage écrit par Thomas Thévenoud. Comment résister à la tentation de le feuilleter  Peut-être se confond-il en excuses ou veut-il se repentir ? Eh bien, non ! Dans un ouvrage intitulé "Phobie française", le député socialiste déplore la médiocrité du monde politique ... Ben voyons ! Thomas Thévenoud, faut-il le rappeler, spécialiste de la fiscalité et de la lutte contre la fraude fiscale a perdu son poste de ministre quand le magazine "Médiapart" a révélé à la France entière qu'il ne payait pas son impôt sur le revenu. Il s'en est défendu en expliquant qu'il avait la "phobie des formalités administratives". 

Un peu tardivement certes, celui dont les postures intraitables vis-à-vis des tricheurs sont légion, s’est fait prendre la main dans le sac. Chez le contribuable lambda, la non-déclaration, logiquement suivie du non-règlement, s’appelle de la fraude. Mais faut vous dire, Monsieur, que chez ces gens-là, ce n’est pas de la triche, c’est de la négligence… Ce personnage piteux et sans envergure incarne à la perfection le naufrage de la classe politique française à tous les niveaux.  

Ces comportements déplorables ont peu à peu pénétré la conscience collective au point de modifier la donne de la vie sociale, à tous les niveaux. Cet impact se traduit par un dilemme qui travaille confusément au quotidien l’esprit de tout un chacun : faites-vous partie des couillons qui continuent bêtement de respecter les règles, ou êtes-vous du côté des malins qui ont compris le nouveau système et qui savent que les règles ne sont là que pour être contournées ? La fraude aux permis de construire en est un exemple frappant : si elle énerve autant les gens qui persistent, dans leur grande majorité, à refuser de tricher, c’est qu’ils ont l’impression que leur choix les range dans le camp des cons et des perdants.

Mais j'imagine le raisonnement des hors-la-loi : ils ne manquent pas d'exemples : à Notre-Dame-des-Landes, de nombreux occupants illégaux sont toujours sur place. L'État a privilégié une trêve laissant inachevée la reconquête du territoire conquis depuis des années par les « zadistes » au détriment de ses occupants légitimes. Les malfaiteurs ne doivent pas être bousculés, les victimes peuvent attendre ! Alors, pourquoi être plus honnêtes que les autres ?

Qui n'a pas été témoin, un jour ou l'autre d'individus, voisins ou autres, montrant sans scrupules, leur fierté d'avoir agrandi leur maison ou fait construire véranda ou piscine (fierté tout à fait légitime) mais hélas sans avoir jamais obtenu le permis de construire.

Tous ces ouvrages ou constructions sont soumis à déclaration préalable en mairie avant d’être effectués. Ainsi, si les travaux requérant une autorisation n’ont été pas déclarés, vous vous exposez à des sanctions pénales et civiles. En effet, construire certains ouvrages sans déclaration de travaux constitue une infraction au Code de l’urbanisme.



samedi 18 août 2018

UNE OBSCURE SALLE COMMUNALE FAIT L'OBJET DE SOMBRES RUMEURS

Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.


  image empruntée à OB 97 - la commune 1 - 


Une salle communale sise en bordure de rivière fait l'objet de sombres rumeurs à intervalles réguliers et voilà qu'elles ressurgissent et en été généralement… Certains affirment que cette salle qui servit d'église après-guerre va être démolie ; des allégations que l'on attribue allégrement bien entendu à des voisins de ladite salle.

En certaines périodes, toute notion d'intérêt public, de bien collectif  semble se désintégrer sous l'effet de je ne sais quelle raison incompréhensible qui semble échapper à toute explication rationnelle. Ces rumeurs qui au fil du temps deviennent des affirmations ouvre tout un abîme de perplexité : quel serait l'intérêt pour la municipalité de voir cette salle foutue par terre alors que la commune manque singulièrement de locaux ? Et de plus, une salle riche en histoires de toutes sortes.

Bien évidemment les anciens de la commune sont remontés contre ces rumeurs qui courent autour des tables du café et des après-midi des joueurs de cartes : "Ils veulent la démolir alors que l'on serait si bien dans cette salle au lieu d'aller crécher dans leur perchoir là-haut ...". Une salade de plus…

Cette salle a été rénovée au lendemain de la guerre pour remplacer l'église bombardée par les Américains le jour de la Libération. Les Américains ont détruit l'église mais aussi le presbytère qui était situé à proximité de cette salle, un habitant aurait signalé que des Allemands s'étaient réfugiés dans le clocher entendant un bruit de cloche...

Bref, l'église détruite, il fallut trouver à la hâte un local de remplacement en attendant la reconstruction de l'édifice. De nombreux anciens nous confièrent - non sans émotion - qu'ils s'étaient mariés dans ce bâtiment ou que l'aîné de leurs enfants y avait fait sa première communion.  

La reconstruction de l'église s'est achevée en 1955 et la salle servit ensuite de cantine scolaire pour les deux écoles. Des générations de femmes s'activant aux fourneaux se sont succédé pour le plaisir des enfants car il y était servi des repas de cuisine familiale et certains d'entre eux disaient même qu'ils mangeaient mieux à la cantine qu'à la maison (sic). Si auparavant la messe était dite entre ces murs, désormais la messe n'était plus la même car les cantinières devaient faire preuve d'autorité quand le chahut des élèves devenait insupportable.

Fin des années 70, lorsque mes enfants ont été scolarisés, les nouveaux arrivants que nous étions furent sollicités par l'association des parents d'élèves. Or, il y avait un problème qui nous titillait au sujet de cette cantine : les toilettes des enfants étaient en fait les toilettes publiques situées le long de la rivière. Donc dangereuses à tout point de vue et quelquefois d'une propreté douteuse. 

Nous avons provoqué une réunion de conseil en mairie et menacé ces messieurs de faire venir le service d'hygiène et sécurité de la grand-ville d'à côté si nous n'obtenions pas satisfaction : des toilettes pour enfants à l'intérieur du local par souci de propreté et de sécurité.

Un conseiller rouge et jovial de figure à la faconde facile, un personnage haut en couleurs au demeurant, bien sympathique, se leva et d'une voix tonitruante, apostropha le Maire en ces termes : " Dis donc Jules, dans no'temps, les gamins y allaient bien pisser dehors ?". Puis il darda sur nous un regard qui aurait pu transpercer une porte blindée. Le Maire, confirma la chose mais aussitôt, nous lui rétorquâmes que les temps avaient changé et que les normes n'étaient plus les mêmes. 

Au milieu de cette assemblée disparate, je songeais, amusée, au roman satirique de Gabriel Chevalier - Clochemerle - et son histoire scabreuse de pissotière. Enfin, après bien des palabres, on accéda à notre demande de toilettes intérieures. 

La salle servit de cantine jusque vers 2013 où un restaurant scolaire plus fonctionnel et plus moderne vit le jour. Dès le début des années 80 cette idée de cantine neuve était dans les tuyaux. A cette époque, le Maire avait en projet d'en faire une capitainerie de notre salle au bord de l'eau car il y avait une activité nautique assez conséquente aux beaux jours. Pour cela, il fallait construire une cantine. Faute de moyens, le projet est tombé à l'eau et le Maire, un homme pourtant affable et discret n'a pas été réélu pour un second mandat. Son idée était géniale mais depuis, le trafic fluvial de bateaux de plaisance a considérablement diminué sans doute faute de loueurs le long de notre rivière. 

Ce bâtiment communal servit de salle des fêtes avant la construction de la MTL dans les années 80. Sur des photos datant de 1956, on y voit un repas organisé après la messe dominicale pour saluer la bénédiction des cloches après la reconstruction de l'église. Sur l'une d'elles, le Maire qui était aussi le châtelain du village prononce un discours solennel devant une tablée de personnalités. Sur l'autre, la fille du Maire est attablée auprès de l'évêque : la petite bourgeoisie et l'épiscopat ont toujours aimé festoyer ensemble...  Plus tard dans les années 70/80, on y organisait des soirées au profit des associations de la paroisse, du club de foot. Elle servait aussi de salle d'appoint pour la grande fête de l'été.

Après plus de soixante dix ans de bons et loyaux services, la salle communale bombardée de rumeurs plus ou moins fondées mériterait qu'on la considère avec le respect dû aux choses sacrées.

image empruntée à restaurationscolaire.com

mercredi 27 juin 2018

UNE VOIE "DOUCE (?)" EN RASE CAMPAGNE ou COMMENT L'ARGENT PUBLIC EST GASPILLÉ !

Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.


image empruntée à Lusille17.centerblog

Le feuilleton concernant la route des chicanes de NDLL est provisoirement clos depuis le 15 juin date à laquelle s'est ouvert la coupe du monde de la FIFA et, depuis, on n'entend plus parler que de la planète foot sur toutes les télés et dans tous les conciles. À croire les critiques des journalistes footeux, le match des Bleus contre le Danemark avaient parait-il plongé tous les supporters dans une profonde léthargie.
Heureusement, par la suite, face à l'Argentine et surtout la Belgique, les Bleus se sont réveillés pour s'envoler vers la victoire finale. 

Pour la première fois depuis vingt ans, les français se sont unis dans la félicité, fiers de porter haut les couleurs nationales. On n'a jamais vu autant de drapeaux tricolores en ce week-end du 14 juillet 2018 partout dans l'hexagone.
 
Revenons platement dans la commune où une portion de la route des Vins ne plongent pas les riverains dans une douce euphorie mais dans un abîme de perplexité à voir l'ampleur des travaux entrepris pour réaliser un cheminement piétonnier ou cyclable. Le revêtement sur la partie droite de la route (celle des numéros pairs) ressemble à une table de billard. Ce cheminement rétrécit inévitablement la voie alors que précédemment, les voitures avaient déjà du mal à se croiser. Pour le coût total annoncé, certains se disent qu'il aurait été préférable d'y installer le "tout-à-l’égout", que cela aurait été plus utile et plus écologique. 

Pour la petite histoire, cette première portion de la route des Vins tire son nom du fait que dans le temps jadis, les patrons des tanneries de la grande ville d'à côté offraient à leurs salariés méritants une toute petite parcelle de terrain tout autour de ce qui n'était encore alors qu'un chemin, parcelles délimitées par des passages dits "de brouette" pour y planter de la vigne pour leur consommation personnelle. Entre nous soi-dit, cela devait être tout de même de sacrées "piquettes". Sur les cadastres de l'époque, on remarque bien toutes ces petites parcelles entourées de passages de brouettes.

Aujourd'hui, plus de cépages de grands crus, la route est maintenant bordée de propriétés immobilières dont la plupart très contemporaines. Quant aux travaux entrepris actuellement, les riverains commencent à se poser certaines questions et à se demander quelle est l'utilité de la chose alors que l'autre portion de route droite et rectiligne ne comporte pas de cheminement piétonnier ni piste cyclable. 

En 1880 lorsque cette deuxième portion a été tracée dans les bois, à cette époque, les piétons n'avaient pas la crainte des voitures. La route leur appartenait. Cette deuxième portion a été tracée par le conseil municipal suite à une pétition, (déjà ...)  déposée par les habitants du quartier des "Oliveries", Saint-Julien, etc.. lesquels devaient effectuer un parcours du combattant pour se rendre dans le bourg.

Les travaux entrepris pour ce cheminement ont permis aux riverains du côté droit de la route d'avoir une entrée proprement goudronnée. Alors les habitants de la rive gauche les considèrent comme des nantis. Il en va d'ailleurs de même pour les habitants des autres voies communales. "Pourquoi pas nous ?" "Qui qu'c'est qui paye encore tout çà ?".

Comme tout commence par une pétition que ce soit pour le tracé d'une route ou le ralentissement des usagers, c'est ainsi qu'une pétition atterrie en 2008 sur le bureau du Maire demandait une temporisation de la vitesse des automobilistes sur la première portion de cette voie (voir article "Une piste cyclable sur une route merdique".) alors que les usagers en fait ne sont que les riverains de la dite route. 

Ainsi, récemment, cette voie piétonne a été sécurisée par l'implantation de balises à intervalles réguliers. Cela donne un ensemble plutôt "surréaliste". 

Quand on traverse la France l'été, on voit des chaussées comportant des bandes cyclables et piétonnes simplement signalées par un marquage au sol sans l'implantation d'une ribambelle de balises. Le coût total pour cette "Voie douce " : 470 000 € !!!. Donc l'addition est douce également. : ce coût est supérieur à celui de la première tranche de la construction du groupe scolaire ! Ce chiffre est la moitié du budget annuel de la Préfecture des Hautes-Alpes laquelle - à en croire le D.L. - déplore n'avoir pas assez d'argent pour financer la réfection des ponts abimés par les intempéries hivernales dans cette région.

Bref, en attendant, sur cette route-là, on balise sec et l'argument de dire que cette "voie douce' va sécuriser les enfants qui se rendent à pied à l'arrêt de bus ne tient pas la route. Il n'y a pratiquement plus d'enfants qui se rendent à pied à l'abri bus car les parents généralement vont les chercher en voiture à la descente de leur bus scolaire et ce, n'en déplaise aux écolos. Il n'y a qu'à se trouver aux heures des arrêts de bus pour s'en convaincre.

L'utilisation de cette voie douce n'est pas obligatoire pour les cyclistes - heureusement - les randonneurs de vélos route le déconseillent fortement car trop dangereux pour les pneus des vélos (sauf VTT). En effet ces voies cyclables sont trop souvent encombrées de cailloux et végétaux, certaines parties étant bordées d'arbres dont les feuilles mortes constituent un problème pour la circulation. 

Enfin pour en terminer avec cette route qui n'a quand même pas le charme d'une départementale bordée de platanes, son macadamisage a été baptisé (aux dires de la presse locale) par une  bouffonnerie d'inauguration entre deux ou trois notables et quelques péquins avec un barnum en rase campagne. Ces acolytes n'ont pas cru bon d'y inviter les riverains lesquels ne sont, de toute façon, pas très enchantés par ce cheminement et effarés par la note salée de la "voie douce". 

Mais la tranquillité n'a pas de prix !





dimanche 27 mai 2018

JE VAIS BIENTÔT RECEVOIR LA MÉDAILLE DES ANCIENS COMBATTANTS DE MAI 68 POUR HAUTS FAITS DE RÉSISTANCE À L'ORDRE ÉTABLI !

Courrier de l'Ouest 27 mai 2018


Extrait du Courrier de l'Ouest - page 4 - de l'édition du 27 mai 2018
Extrait du Courrier de l'Ouest - page 4 - de l'édition du 27 mai 2018
Extrait du Courrier de l'Ouest - page 4 - de l'édition du 27 mai 2018
Extrait du Courrier de l'Ouest - page 4 - de l'édition du 27 Mai 2018                                                                   +

jeudi 22 février 2018

DES INDISPENSABLES ? LES CIMETIÈRES EN SONT REMPLI ET LE NÔTRE AUSSI.






image empruntée à chribactu.20minutes-blogs.fr





"Les cimetières sont plein de gens irremplaçables qui ont tous été remplacés". 

Georges Clémenceau



samedi 6 janvier 2018

UNE PISTE CYCLABLE SUR UNE ROUTE MERDIQUE

Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.








Lors d'une réunion en petit comité restreint organisée après une pétition en bonne et due forme sur le mauvais état de la Route des Vins, il y a bientôt dix ans de cela, le Maire, sans doute pour calmer les esprits, avait suggéré de supprimer les fossés d'un côté de la voie pour aménager une piste cyclable. Il faut déjà l'inventer celle-là car sur cette route merd...  et le mot "merdique" n'est pas trop fort : d'une part, les constructions se sont accrues depuis une décennie avec un urbanisme "à la sauvage", d'autre part, les riverains roulent vite et c'est pour cette raison-là que les habitants à l'époque s'en étaient offusqués au point de faire circuler une pétition. Mais, désolée, sur cette route, les usagers sont à 90 % des riverains. En plus, pour rajouter du foutoir, les véhicules stationnent souvent sur le bas-côté alors pour circuler : difficile de se croiser à tel point qu'ils nous ont "pondu" une aire pour se rabattre au cas où ...  

Lorsqu’il entend parler de piste cyclable, le cycliste lambda entrevoit une sorte de paradis sur terre...
Il imagine une route dédiée à la pratique du vélo en toute sécurité sans avoir à affronter les monstres motorisés, les frôleurs pervers, ceux qui n'ont jamais utilisé de vélo de leur vie et se demandent qu'est-ce-que c'est que cette espèce d'usager de la route. Enfin, il rêve d'une terre de Liberté au-delà des frontières de sa propriété, une enclave de tranquillité et de quiétude dans le monde impitoyable des adeptes de l'explosion des engins à moteur. Alors là, pour le coup, nous, on est loin du compte...

Avec la nouvelle loi sur la constructibilité en zones agricoles qui a supprimé purement et simplement le coefficient d'occupation des sols, les terrains sont maintenant de plus en plus petits ce qui se traduit par des entrées au ras de la route et les occupants sont parfois obligés de sortir en marche arrière de leur propriété rétrécie. Les cyclistes qui viendraient à s'aventurer sur cette route devraient alors porter un casque lourd ou un gros gyrophare, au minimum, pour leur sécurité.   

Depuis cet épisode de réunion après pétition, on n'entendait plus parler de piste cyclable. On nous a bien mis un panneau "50" que, d'ailleurs, personne ne respecte, il faut rouler à 50 sur cette route alors qu'ensuite, dans les virages pour retrouver la deuxième portion de route, les panneaux sont à 70. Comprenne qui voudra !  On s'était dit, ça y est, ils ont compris, il y a eut, un impair, une "dérive" sur la piste cyclable.

Mais voilà que le serpent de mer ressurgit tout à coup dans le flash-infos de décembre 2017. Reconnaissons, pour être honnête, celui-ci était moins fastidieux à lire que celui des autres années. Il n'y avait pas de phrases trop alambiquées. Une ou deux ont cependant retenu notre attention "les constructions repartent d'un bon train" çà on a remarqué : un peu à la "va comme je te pousse" mais bon ... les règles de construction sont fluctuantes et cela donne un ensemble assez disparate. Mais ce qui a surpris le plus : "La Route des Vins va être dotée d'un cheminement sécurisé sur un côté". 

Là c'est un scoop ! Alors piste cyclable ou "cheminement sécurisé" that is the question. Les supputations vont bon train. La plupart de ceux qui s'interrogent reparlent d'une piste cyclable. Attendons à voir.
  




vendredi 17 novembre 2017

ALLEZ GARSSON !

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L'Olympic de Garsson va fêter ses 40 ans en 2018 : Punaise ! Cela fait un bail que l'on est là quand même ! Avec des hauts et des bas au cours de l'histoire ; On en convient, mais créer le club, en 1978, dans les conditions qui se présentaient à l'époque, il fallait le faire. Bref, c'étaient les temps héroïques.

Les joueurs qui évoluent dans l'équipe première du club aujourd'hui sont comme dans la chanson "Allez les Verts" de la grande équipe de Saint-Étienne des années 80, eux jouent au football et ils n'ont pas de frontières. Dans les équipes, il n'y a pas de joueurs du village. Les joueurs sont recrutés dans les communes environnantes. Et ils n'ont pas le triomphe modeste.

En 1978, quand le club a été créé, l'équipe première est montée de division dès la fin de la première saison. Cette performance fut le fruit d'un travail acharné du président-fondateur passionné qui deviendra par la suite maire de son village. Il savait transmettre à ses équipes le feu sacré sans lequel évidemment de tels exploits sont impossibles. Elle fut aussi le rendement d'un entraineur performant, de joueurs motivés par l'euphorie de la création du club et par la forte implication des bénévoles venus des quatre coins de la commune. 

Bien sûr, l"amateurisme" d'un club local de 3ᵉ division n'a plus grand-chose à voir avec celui d'antan. Les joueurs ont d'autres ambitions. Reste que la proximité avec les supporters surtout le pot d'après-match partagé dans une ambiance amicale, les kermesses organisées tous les ans à la Pentecôte dans le but de renflouer les caisses du club, les bals improvisés le soir dans une atmosphère festive après le méchoui rôti dans l'après-midi sur des charbons ardents et servi avec sangria à volonté, tous ces petits rituels fondent la légende d'un club.


Aujourd'hui, le cercle des supporters semble assez restreint. Dernièrement, le club rencontrait dans un département voisin, dans le cadre d'un championnat régional, une formation évoluant trois divisions au-dessus de la leur. Les joueurs de Garsson n'ont pas démérité bien au contraire. Mais les seuls supporters hormis les proches des joueurs étaient le Maire et l'ancien Maire qui a fondé le club....  

J'ose imaginer la même rencontre il y a quarante ans dans un département voisin. Hors département, on ne pouvait qu'espérer des matchs amicaux car le championnat était départemental et non régional. Mais si la même chose s'était produit, il aurait fallu un car pour déplacer le cercle des supporters tant les jeunes et les "tifosi" étaient euphoriques à l'époque.

Il faut bien dire que lorsque le Président-fondateur a créé le club, il l'a fait pour les séniors, bien sûr, qui évoluaient auparavant dans des clubs tout autour du village. Mais il l'a fait aussi pour les jeunes et moins-jeunes car il a créé en même temps une école de football à laquelle il donnait beaucoup de son temps. À l'époque, il y avait deux équipes séniors, une équipe vétéran, une équipe minimes, une équipe poussins et une équipe cadets. Sans oublier une équipe féminine qui avait aussi de solides prétentions. 

Aujourd'hui, les dirigeants ne s'emm...... ne s'embêtent pas avec une école de football, ils ne sont pas là pour ça, ils sont là pour jouer au foot et se faire plaisir, entre eux. Point barre.
 

mercredi 17 mai 2017

LE VILLAGE AUJOURD'HUI C'EST COMME LA PLAINE DE WATERLOO DU TEMPS DE NAPOLÉON : MORNE AU POSSIBLE !

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Quand j'étais collégienne, j'ai appris un poème de Victor Hugo celui dont le premier vers est resté célèbre :

  "Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! Morne Plaine !

    Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine !
                                                    .....
    Ô Waterloo ! je pleure et je m'arrête, hélas !"


C'était lugubre, c'était "morne" et récité d'une voix sépulcrale. À nous ficher la trouille. Par-dessus le marché, le français nous était enseigné par un professeur nommé Mr Morne. L'atmosphère était donc complète à l'unisson de la poésie de Victor Hugo car ce Monsieur était froid et sévère. On avait intérêt à bien l'apprendre et c'est pour çà que je la connais encore presque par cœur.

Cela nous éloigne de Garsson mais quand j'ai traversé le bourg dernièrement, j'ai repensé à "Waterloo, morne plaine" sauf que je n'arpentais pas la plaine du Brabant comme Napoléon au soir du 18 juin 1815 mais j'étais dans la rue principale du village. Changement de décor !

Dans cette rue, il y avait, il y a encore pas si longtemps, un restaurant qui contribua beaucoup à la renommée du patelin car il était situé près du barrage dont il portait le nom. On y mangeait une cuisine simple du terroir mais il était surtout réputé pour sa terrasse ouverte sur la rivière qui donnait à la belle saison un aspect plaisant avec ses tables de jardin et ses parasols, un air de villégiature. Les clients de la terrasse s'amusaient à regarder les pêcheurs venir taquiner le goujon à l'entrée du canal (le sandre en hiver) et les promeneurs musarder sur le chemin de halage. Des conversations s'engageaient sur le charme  des lieux et la couleur du temps ... C'était la qualité de la vie, c'était convivial. 

Désormais, rideau baissé, basta sur les tables et chaises de jardin sur la terrasse, le resto est fermé. De voir ce rideau noir à la place de la vitrine : quelle tristesse de se rappeler le bon temps. Sur la terrasse, n'en parlons pas ... 

Un autre constat en marchant vers l'église : le nombre de maisons vides s'est accru.
Je crois que c'est le même phénomène dans tous les villages et villes moyennes mais là, nous sommes tout de même pas loin de la grande ville. L'étalement urbain joue pour beaucoup et maintenant avec la nouvelle loi ALUR, on va accentuer cette densité d'urbanisation en dehors du bourg.

La France se révèle particulièrement touchée par cet assèchement des centres bourgs. D’une part, parce que notre pays a toujours refusé de regrouper ses 36 000 communes, préférant procéder à des regroupements intercommunaux, ce qui a octroyé à chaque maire un pouvoir très important sur le territoire de sa commune. Trop important parfois par rapport aux aptitudes de certains. 

A gauche, en face la maison du passeur il y avait un bistrot ; il avait pris un sacré coup de vieux mais les nostalgiques ne l'ont pas oublié et il évoquait si bien la France des clochers, je parle du "Gardon Frétillant" du temps de Marie. On y accédait par quatre marches et on le désignait souvent sous le nom de "bistrot des quatre marches". Marie, on l'aimait bien et elle avait le don de plier du papier en forme de cônes pour les enfiler sur le goulot de ses bouteilles en guise de bouchon. Il y avait son compagnon René qui faisait la cuisine (le café se transformait en restaurant quand il en avait envie). C'étaient de bons vivants René et Marie, c'était le bon temps. 

Le restaurant a été vendu après la mort de Marie il y a de cela presque trente ans mais il n'a jamais été rénové avec goût depuis qu'il a été transformé complètement en maison d'habitation. On a l'impression que cette réfection a trainé en longueur puis bâclée, aucun cachet : c'est du gâchis.

Plus loin, à quelques mètres, il y a la boulangerie qui a souvent changé de gestionnaire. C'est au moins le cinquième ou le sixième depuis que je vis ici.
Devant l'entrée, il y a une énorme touffe d'herbe qui doit plaire aux habitants ou alors peut être est-elle indéracinable ... Bientôt ils vont pouvoir faire pousser du blé et celui-ci n'aura même pas besoin de faire tout le circuit de production : direct dans le fournil du boulanger.

A deux kilomètres du bourg, certains habitants sont encore excédés de voir un monticule de terre qui a été dressé le long du fossé pour ralentir les voitures. Ce talus date de quelques années mais ils ne se sont jamais habitués à le voir là ... Il faut dire que l'on voudrait connaître le degré de Q.I. de ceux qui ont inventé un tel obstacle pour le ralentissement des engins à moteur dans une courbe en plein carrefour. La municipalité en rejette immédiatement la responsabilité à la Communauté de communes. Il est vrai que tout ce qui est hors du bourg c'est du ressort de la CDC. Bon, ils avaient fait pourtant des efforts d'ingéniosité...

Dans la commune voisine, il y a un panneau clignotant qui te donne ta vitesse et le smiley qui fait la tête si tu vas trop vite. Il y en a un de chaque côté de la rue mais il y en a un qui est quand même mal placé : juste après un rond-point ! Celui-là contrairement à son voisin d'en face n'enregistre que des vitesses modérées à moins d'avoir traversé le rond-point à fond les gamelles. 

Dans notre village, pas de panneaux clignotants, pas de smileys (OK, pas de dépenses superflues) mais on nous a pondu un circuit de slaloms pour traverser le carrefour principal...  ils y ont mis le paquet !

Trouver des moyens ingénieux pour ralentir les voitures témoigne d'une activité intense de l'esprit en matière de sécurité routière.     







jeudi 15 décembre 2016

QUICONQUE SE MET À LIRE LE BULLETIN DE VŒUX DU MAIRE PEUT EN STOPPER IMMÉDIATEMENT LA LECTURE AVANT DE SE TIRER UNE BALLE DANS LA TÊTE !



Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.






Une fois de plus, notre édile communal, sentant venir la mort prochaine de l'année 2016, jugeant que le temps des vœux était arrivé, nous fait un bourrage de crâne en règle après une description apocalyptique du monde. Un discours alarmiste pour un message de vœux, c'était bien la potion anxiogène qu'il nous fallait pour passer les fêtes de fin d'année !

Il fait une remarque tout de même "Pourtant les voix de l'alternative ont du mal à se faire entendre...." On savait que les voix du Seigneur étaient impénétrables mais on ignorait que celles de l'alternative se heurtaient à un dialogue de sourds.

Survient alors le sermon sur la décroissance en affirmant que "les problèmes ne seront pas résolus par un hypothétique retour de l'expansion économique assorti d'une débauche technologique...." et de préconiser les transitions... etc : le discours habituel du prêchi-prêcha sur le solaire et les éoliennes, etc ...  

D'emblée, à la lecture du bulletin, on sent tout de suite la punchline bien concoctée par l’équipe en charge des éléments de langage au sein de son mouvement)..


Les éoliennes, parlons-en : voilà bientôt trois semaines qu'il n'y a pas de vent sur notre pays (on a droit tous les jours, d'ailleurs, aux infos, à une séquence-pollution des grandes villes) ; or, sans vent, les éoliennes ne tournent pas, c'est comme les moulins à vent d'autrefois.

Enfin, pour finir une conclusion sur des mots optimistes : "d'ici, le regard peut porter loin et l'expérimentation locale contient de l'universel (?).

Alors parlons-en de leur expérimentation sur le plan national : au gouvernement depuis bientôt cinq ans, après avoir fait 2,5 % à l’élection présidentielle de 2012, et par la grâce d'une ancienne ministre du Travail, les Verts se sont retrouvés avec un groupe à l’Assemblée nationale et aussi au Sénat, dotés par conséquent d’une capacité de nuisance sans commune mesure avec leur poids électoral.

On peut citer l'exemple le plus flagrant, celui de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. 

Voilà un projet dont les premières études datent de 1963 (!) qui a respecté toutes les procédures exigées par les lois françaises : études préalables, concertations, études d’impact, déclarations d’utilité publique, permis d’aménager, permis de construire, procédures d’appel d’offres, signatures de contrats de PPP (partenariats publics-privés) avec des opérateurs, de délégation de service public, etc. Toutes les décisions prises par les autorités publiques ont fait l’objet de recours judiciaires. Près de 150 décisions juridictionnelles ont été rendues confirmant la régularité des procédures. 

Le Président de la République a cru bon de consulter tous les habitants du département de Loire-Atlantique par voie de référendum et eux seuls ! (comme si les habitants de Vendée ou du Maine-et-Loire n'étaient pas aussi concernés que ceux d'Ancenis ou de Varades).

Bref, le résultat du référendum fut en faveur du projet.  Mais tout ceci a été balayé par une équipe minoritaire sans considération pour les surcoûts induits ! A ce niveau-là, la lâcheté politique est un culte. Bref, à cinq mois de l'élection présidentielle, on en est encore là. 

Vouloir profiter du bulletin municipal pour faire partager telle doctrine ou telle attitude en nous imposant des règles de conduite cela revient à faire planer quelque chose de malsain dans les chaumières.

Laissons donc un instant les combats idéologiques et les grandes envolées lyriques et revenons à l'expérimentation locale...


En ce qui concerne la loi NOtre promulguée le 7 août 2015 et portant sur la nouvelle réforme territoriale et notamment le regroupement de communes, on sent bien une certaine frilosité au niveau du conseil municipal concernant ce projet. Pour montrer leur désaccord, ils ont même été jusqu'à mettre un bandeau noir sur les panneaux de signalisation à l'entrée du village comme les étoffes de crêpe noir que les gens portaient autrefois autour du bras ou sur le manteau pour signaler qu'ils étaient en deuil... "Touche pas à mon village" doit être sans doute leur nouvelle devise.

Le regroupement de communes est une étape importante de la réforme territoriale. En 2016, 325 communes nouvelles ont été créées regroupant 1 111 communes. Il n'y a pas de perte d'identité puisque les anciennes communes restent des communes déléguées. Par contre, l'État encourage ce fusionnement avec une belle carotte financière à la clé ce qui n'est pas négligeable au moment où les collectivités territoriales font face à une baisse drastique des dotations de l'État.

Un village, au départ, je trouvais ça joli, sympa. Aragon, aussi d'ailleurs, aimait les villages, il a écrit "le conscrit aux cent villages" :

"Prairie adieu mon espérance
Adieu belle herbe adieu les blés
Et les raisins que j'ai foulés
Adieu mes eaux vives ma France
Adieu le ciel et la maison
Tuile saignante ardoise grise
Je vous laisse oiseaux les cerises
Les filles l'ombre et l'horizon
J'emmène avec moi pour bagage
Cent villages sans lien sinon...  "


C'était un hommage aux maquisards, à la Résistance. Par ailleurs, il ne lui serait pas venu à l'idée de vouloir instituer le village en modèle politique.

Mais un village aujourd'hui, ça ne me fait plus rêver. C'est l'ennui, les commerces disparaissent tour à tour, le bourg désert est en pleine léthargie.  Il est seulement animé ou plutôt agité par les passions élémentaires, les conflits de voisinage et miné à certaines périodes par des disputes politiques. 

Dans les années 70, un fanatique du ballon rond, nouvellement arrivé dans la commune et préoccupé du fait que de nombreux jeunes évoluaient dans les villages voisins, se décida à créer un club. Après une campagne chez les commerçants du bourg, un véritable engouement s'était manifesté et beaucoup de gens dans la commune, footballeurs ou non se sont lancés dans l'aventure avec enthousiasme : du jamais vu, des bénévoles se sont activés à la construction de vestiaires, de la main courante (le terrain n'étant pas municipal) puis des soirées dans l'ancienne cantine, kermesses, etc...  sont venus récompenser le bénévolat.

Cette formidable passion, ce travail inlassable des dirigeants pour l'aménagement du stade, nous ne pourrions pas le reproduire aujourd'hui même si, bien sûr, les principaux acteurs de cette création ont vieilli, mais surtout parce qu'il ne serait plus possible de générer un tel enthousiasme autour d'une association sportive ou autre. Maintenant les esprits sont ailleurs, les mentalités ont changé.
 
Pour ce qui en est de la commune nouvelle, aujourd'hui, nos élus locaux ne craignent pas le fait d'être "déconnectés" de la politique et de ne plus servir à rien mais surtout, ils ont peur que le parti représenté par celle-ci ne soit pas le leur, l'idéologie dont ils se réclament.   





 

CONCURRENCE DÉLOYALE ...

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