vendredi 29 janvier 2021

STOP AUX ÉLUCUBRATIONS DES ÉCOLOS DE SERVICE CONCERNANT UN RETOUR A UN CHAUFFAGE ANCESTRAL A L'ÉCOLE !

 

 

Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.

 

 

 


 

 Image empruntée à Edeme - guides pédagogiques

 

 

Récemment, on a vu ressurgir dans la presse locale, cette nouvelle étude de faisabilité au sujet du changement de chauffage à l'école à savoir : remplacement du chauffage rayonnant - et innovant pour l'époque de son installation (1992) - par un chauffage à bois.

Encore une étude, une de plus. Être chef d'un cabinet d'études de nos jours ce doit être gratifiant, car c'est devenu la règle, une étude à chaque projet envisagé dans une collectivité. Bref, allons-y, c'est le contribuable qui paie ...

Il faut se rappeler que le Maire précédent (2008/20) voulait se débarrasser de ce chauffage à tout prix comme d'une épine dans le pied. On a du mal à comprendre s'agissant d'un écolo, mais bon, toutes les contradictions sont dans la nature. Cependant, tout le monde l'aura compris, il voulait avant tout se débarrasser de tout ce que son prédécesseur avait fait avant lui. En 2018, dans le journal communal, ce Monsieur contestait le chauffage rayonnant au seul prétexte que la gestion était "obsolète" car à l'époque où la gestion a été installée - donc en 1992 - elle se faisait par minitel. Mais, par la suite, il était possible de programmer le chauffage à partir de l'ordinateur familial. C'est d'ailleurs ce qui s'était pratiqué. 

Mais le fameux minitel en fait n'était qu'un bouc émissaire, car notre écolo local avec son appétit des places et des honneurs, vitupérait avec force, dès le début de la construction du groupe scolaire contre le moyen de chauffage employé : plafond radiant électrique. Ce grand Penseur de l'Humanité brandissait le spectre du recours au Nucléaire. Il faut dire que ces militants écologistes sont fort pour vilipender le Nucléaire, ils préfèrent sans doute les centrales à charbon allemandes. Il faudra pourtant bien qu'ils l'admettent un jour que de toutes les sources d’énergie un tant soit peu adaptées à notre consommation, l’énergie nucléaire est de très loin celle qui a le moins d’impact sur le climat.

Récemment, ce Monsieur a dû prendre connaissance de la une du O.F. du 25 février 2021 qui annonçait la décision de l'Autorité de Sûreté nucléaire de prolonger 32 réacteurs français au-delà de 40 ans. En évidence, le journal titrait : "Nucléaire ou renouvelables, un jour, il faudra choisir". That is the question ! 

Être contre le nucléaire est une chose, mais répondre au défi  que représente à l'avenir la profonde mutation des véhicules essence en véhicules tout électrique (un exemple parmi d'autres), c'est autre chose que de proférer des menaces et imposer ses courtes vues. Produire par des énergies renouvelables telles que les panneaux solaires ou les éoliennes terrestres ou marines, c'est possible, mais que faire quand il n'y a ni vent ni soleil ou trop de vent et ... trop de soleil comme pendant les périodes de canicule ?   

Faisons court et revenons à ce chauffage scolaire : cet argument ridicule de minitel a d'ailleurs exacerbé l'artisan local qui a installé le chauffage préconisé par EDF (il dit qu'ils ne savent pas s'en servir tout simplement). Sans doute qu'une remise à niveau du personnel traitant de la gestion du chauffage par ordinateur serait judicieuse : Formation à la domotique (y compris pour les Maires pendant leurs mandats ...). Même la commune voisine a copié sur nous pour la gestion du chauffage de son gymnase.

La gestion informatique du chauffage de l'école a été élaborée par la Société DELTA DORE - fabricant en gestion de l'énergie - basée en Bretagne et nous avions découvert le 5 juillet 2019 - après la polémique du Maire - à la page 4 du O.F. que l'Entreprise avait lancé un plan d'actionnariat salarié.

Ouest-France précisait que cette Entreprise employait 750 salariés. En tout état de cause, si DELTA-DORE, depuis les années 90, n'installait que des systèmes de gestion "obsolètes" pour reprendre la feuille de chou du Maire, il y a belle lurette qu'elle aurait déposé le bilan et en 2019, elle n'aurait pas lancé un plan d'actionnariat salarié. C'est donc la preuve de son développement et de son efficacité.   

De plus, lors de la construction du groupe scolaire, le Maire de l'époque, souhaitant un chauffage bien adapté aux besoins des enfants, avait constitué un groupe de travail avec les parents d'élèves, les enseignants, les membres du Conseil Municipal et l'architecte de l'école ; ce groupe de travail a abouti à des solutions plus que performantes en matière de chauffage en installant un plafond rayonnant sur l'ensemble du bâtiment, système invisible qui libère l'espace et assure une sécurité totale dans la mesure où les enfants n'ont aucun contact avec les éléments chauffants. Par ces temps de grande pandémie où un virus virulent circule, ce chauffage rayonnant évite le brassage d'air et donc les particules sales et les microbes.

Enfin, notre écolo local devenu Maire par la suite se flattait d'avoir un champ solaire à proximité pour alimenter les besoins en électricité de la commune (?).

Tout ceci est remis en cause par l'écolo dictature. Mais à défaut du bon sens n'est-ce-pas la tartufferie qui est la chose au monde la plus répandue ?. 

Récapitulons cet éventuel projet : il faut changer tout le système ce qui veut dire remettre en place les radiateurs, les canalisations ; le coût final dans tout cela ?

450 000 € soi-disant  au départ (et ... à l'arrivée ?) Presque aussi cher que l'agrandissement de l'école...  Pour quelle économie ? 30 000 € par an et un investissement de 450 000 €, soit le premier euro de rentabilité des investissements dans 15 ans quand la chaudière sera à remplacer. Avant de tout casser, des réflexions s'imposent. Pourquoi ne pas moderniser tout simplement le chauffage actuel par des films rayonnants ou dalles de plafond plus performantes aujourd'hui qu'il y a 30 ans et donc plus économiques.

À mon humble avis, il serait plus urgent de changer le chauffage de la salle des fêtes, plus ancien et très coûteux et surtout très bruyant ce qui est très désagréable quand il s'agit de représentations musicales, théâtrales, réunions d'élus ou autres. Je me souviens qu'en ces moments-là (même en cours de chorale, etc…) avoir recours à l'arrêt du chauffage tant il était bruyant. Mais, la décision ne m'appartient pas.  

Les études montrent que le chauffage au bois n'est pas si écologique qu'on le dit. Cette énergie émet certains polluants atmosphériques et parmi lesquels : le monoxyde de carbone (CO), les oxydes d’azote (NOx), les composés organiques volatils (COV) ou les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

A ce sujet, le journal OUEST-FRANCE du 29 janvier 2021 fait une analyse intéressante sur l'avenir de la France sans CO2 (précision, d'après le média, en 2050, c'est possible) mais il conclut finalement : "On l'aura compris, l'électricité devient reine. Quel que soit le scénario retenu, le maintien d'une part de nucléaire est envisagé, mais elle ne doit plus satisfaire un quart, mais la moitié du besoin énergétique français" N'en déplaise à nos écolos de base ! Et il continue : "Les kilowatts sont donc appelés à se transformer en hydrogène, pouvant lui-même devenir du gaz ou de l'essence de synthèse".   

Suite à cet engouement subi et incongru des élites communaux pour le chauffage à bois, il m'est revenu une image en mémoire : dans ma petite enfance, quand j'allais en classe "enfantine" (on ne disait pas encore classe "maternelle"), chaque enfant devait apporter une ou deux bûches à l'école pour le poêle en hiver et à tour de rôle bien évidemment ; cela permettait à chaque famille de contribuer au chauffage de la classe mais, un beau jour, un petit malin avait dû glisser autre chose qu'une bûche dans ce poêle et ce fut un "sauve qui peut" général car le poêle a failli exploser et la classe avec mais, c'est ainsi que l'on garde des souvenirs d'école... 

Blague à part, on devrait suggérer cette possibilité à ces écolos décroissants comme la lune qui veulent revenir à un chauffage à bois à l'école !  

 

 


   Image empruntée à Pinterest.

mardi 27 octobre 2020

UNE SUSPICION S'EST INSTALLÉE : UN EMPOISONNEUR DE CHATS SÉVIT DANS LE VOISINAGE

 

 

 Image empruntée à Lechatforgeron.com

 

Empêcher un chat d'aller chez les voisins est une tâche ardue, car le chat est un animal très indépendant. En campagne, c'est presque impossible, car ils y ont la belle vie. 

Empêcher les propriétaires de jardins ou d'animaux de basse-cour de mettre des pièges, de poser sciemment du poison pour protéger leur élevage, ça, c'est une autre paire de manches, mais voilà, si ces actes sont des actes délibérés, ce sont des actes de cruauté et plusieurs sanctions pénales sont prévues en cas de sévices graves ou d'atteintes à la vie d'un animal. Généralement, ceux qui agissent de cette façon, sont des êtres rustres, balourds et d'une fourberie crasse. Le poison quant à lui ne fait pas la différence entre la nourriture destinée aux rats ou aux renards et celle qui peut être ingurgitée par des chats.  

Le corps du chat que nous élevions a été rapporté et déposé lâchement sur notre propriété dans des circonstances pour le moins troublantes et il ne fait aucun doute qu'il a été empoisonné, sinon électrocuté. Pour venir déposer en tapinois un animal domestique mort sur le domaine de son propriétaire, il faut être bigrement machiavélique et avoir une sacrée dose de sournoiserie chafouine. 

Par ailleurs, le chat avait passé la nuit dans un congélateur (?) : ce "congel" ne peut donc pas être un appareil familial - c'est qu'il est donc destiné également à d'autres cadavres d'animaux  -  Et voilà qui réduit fortement le faisceau de suspicions .... !. Pauvre chat mort à deux ans et deux mois ; il méritait de vivre !

 

 

Photo d'une peinture d'Octave plébiscitée sur le site de : https://www.fotocommunity.fr/

- grande communauté photographique d'Europe

cette photo a récolté :

38 commentaires ; 22 "j'aime" et 7 "favori".

Octave, notre animal chéri victime de la bêtise humaine.

 


Nous osons espérer qu'il s'agisse là d'un acte involontaire, mais néanmoins nous envisageons de porter plainte. D'autres personnes dans le secteur ont signalé également que leurs animaux avaient été victimes de tels méfaits. Elles ignoraient - tout comme nous - qu'il fallait mettre nos félins hors de portée de cette conjuration de "doigts crochus". 

En effet, si pour préserver ses carrés de salade ou la quiétude de ses gallinacés, on doit mettre en danger la vie des chats du quartier,  lesquels sont souvent des animaux très affectueux et bichonnés par leurs maîtres, c'est proprement INTOLÉRABLE, MONSTRUEUX ! Ils ne méritent pas d'être traités comme des nuisibles  Deux ou trois "brebis galeuses" (pour employer une expression d'un "garde-champêtre" local) sont responsables de tels agissements. Cette allusion, d'ailleurs, n'est pas anodine.

Notre environnement paysagé bucolique ne doit pas faire oublier aux visiteurs qu'il règne tout autour de nous l'atmosphère empestée des petits intérêts d'argent : il y a là des relents de LA TERRE (*), roman le plus choquant de Zola qui dresse un portrait féroce sur la cupidité du monde rural. À cette rapacité s'ajoutent parfois la malveillance et la méchanceté.

Tuer un animal domestique, même divaguant, est puni de 1500 € d’amende par l’article R.655-1 du code pénal.

Les chats étaient vénérés et adorés dans l'Égypte antique : il faut croire que les hommes y étaient plus intelligents et plus respectueux des animaux que les barbares  aux mœurs datant d'un autre Âge que l'on côtoie malheureusement encore de nos jours. Moi, comme les anciens égyptiens, j'adore les chats mais, pardon, je hais les cons et là, il y en a qui sont en première ligne.


(*) Dans ce roman, Zola décrit le monde rural dans sa bestialité et sa cruauté ce qui avait d'ailleurs soulevé de violentes controverses lors de la sortie de son livre : Toute vérité n'étant pas bonne à dire (ou à écrire), même de nos jours. Bref, il décrit entre autres : "la rancune sourde au prix de la plus sordide avarice..." et "la haine séculaire, indomptable…". Nous l'avons encore constaté de nos jours, mais en atténuant un peu, je dirais plutôt : Rancune tenace pour des raisons obscures qui se perdent dans la nuit des temps, mais cependant toujours pour le même motif qu'il faut "posséder la terre" même au mépris des règles urbaines élémentaires.

 

  


 Les chats reconnaissent les expressions faciales humaines et agissent en fonction

  

 

mercredi 15 avril 2020

COMICES COMIQUES


Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.







Image empruntée à 12_tommy.coronavirus.trains






Depuis deux mois que le déconfinement s'est amorcé, notre territoire résiste au Coronavirus qui a envahi tous les pays sans exception. En France, l'épidémie est désormais sous contrôle d'après les scientifiques : pas de "cluster" en vue ! Un "cluster" est un mot anglais (un de plus) qui signifie grappe ou groupe renfermant un foyer d'infection et avec l'État d'urgence sanitaire qui prend fin ce samedi 11 juillet, se termine le plafonnement du prix des masques et du gel hydroalcoolique (il faut dire que c'était une sacré mesure ...) ; bref, on retrouve enfin la liberté de voyager, de partir à l'aventure sauf pour un département du Grand Ouest (la Mayenne) qui est même en passe d'être reconfiné. 

Maintenant, c'est "le monde d'Après", à ce qu'il paraît : n'a-t-on pas entendu s'exprimer à tout bout de champ, chez les médias, ce sentiment malsain de vouloir tout réinventer. Mais ce "monde d'après" tant et tant fantasmé pendant le confinement ressemble étrangement au "monde d'avant" et même en pire : conflictuel et intolérant : des minorités veulent imposer leur loi : antiracistes, indigénistes traoristes, écolos radicaux (nous avons ici quelques spécimens) ; bref, médiocre. 

Enfin, les milliers de travailleurs de la santé ont participé à l'effort de guerre, applaudis chaque soir par la population et la crise est sans doute derrière nous, du moins, espérons-le. 

Le navire a tangué, le commandant de bord a navigué a vue tandis que ses moussaillons, sévèrement secoués par la houle ont été désavouées pour certains et ont disparu - après le deuxième tour électoral - du paysage politique gouvernemental.

Dans la commune, la nouvelle municipalité est installée et sa première action écologique - d'après la presse locale - fut celle d'adopter trois moutons noirs (il faut croire qu'il n'y en a, sans doute, pas encore assez dans le nouveau conseil). Ces trois ovins d'Ouessant broutent l'herbe de la Coulée Verte qu'un ancien Maire avait fait aménager en 2005 entre deux lotissements du Bourg sans se douter qu'il participait, déjà, à sa manière, à une activité éco-responsable.  
 

Trois mois plus tôt .... aux environs du 15 Avril 2020 : 




Le confinement entame son deuxième mois. Les après-midi s'écoulent dans une langueur monotone sous un soleil d'enfer qui nargue tous les cloués au sol. Le vélo et la rando sont bannis de la circulation et toute tentative d'évasion est vouée à l'échec. Pas âme qui vive dans un rayon de dix kilomètres. À midi et demi, à l'heure où les ménagères ont remballé la baguette de pain sur la place du village, les rues sombrent dans une léthargie inquiétante. Aucun paroissien n'a fréquenté l'église pendant ce week-end pascal : aujourd'hui, la foi est un plat qui se mange froid. Le patron du bistrot en face l'église ne sert plus à boire : il est vrai qu'avec un masque posé du nez au menton difficile d'écumer dans les estaminets.  Le canton somnole et repense à sa gloire passée quand les comices agricoles animaient les bourgs.

Moralité : cette saison va trainer en longueur et le pollen de voltiger dans les airs en provoquant des éternuements en rafale (attention de bien suivre les consignes de rester chez soi et surtout de bien éternuer dans notre coude ! Grâce à toutes ces recommandations, on est assurés d'avoir le meilleur anti-virus de la planète).

Pas de regroupement dans la commune, aucun risque, sauf le dimanche matin, à l'heure du Seigneur, il y a une procession devant la boulangerie car les acheteurs de baguette et croissants doivent faire la queue en attendant leur tour à un mètre de distance de leur voisin. La file s'étend, imperturbable et disciplinée jusque devant la boucherie qui est fermée, abandonnée par ses propriétaires. Les gens ont une mine patibulaire qui sied aux journées sépulcrales. 

Au début de cette période de quarantaine, on ne devait pas s'éloigner de son domicile. Or, si par lassitude il nous prenait l'envie de prendre la poudre d'escampette, il ne fallait pas s'éloigner de plus d'un kilomètre ... Un hurluberlu avait même posé une pancarte le long du canal à un kilomètre du bourg sur laquelle il était indiqué que la Mairie se trouvait à un kilomètre du panonceau (des fois que certains marcheurs n'auraient pas pris conscience de la mesure d'1 kilomètre) le canal chez nous n'est pas le canal Saint-Martin mais il est vrai qu'à la belle saison il est très fréquenté. 

Bref, le silence, la torpeur des après-midi sans fin nous gagnent ; alors, on se cale dans le canapé pour retrouver cette mollesse qui donne à nos siestes un léger tangage marin. 

De temps à autre, on émerge pour regarder les étapes du Tour de France datant d'une dizaine d'années diffusées sur la chaîne des sports à la télé. Mais les arrivées sont moroses, pas de podium, pas d'hôtesse, les couronnes de fleurs sont mortuaires. Et puis l'ennui est un puissant somnifère, les plats réchauffés étant moins passionnants à suivre qu'une transmission en direct même si on éprouve du plaisir à retrouver le joyeux babillage de Jean-Paul Ollivier et cette communion populaire des bords de route.   

Le soir, à l'heure de l'angélus, c'était un autre son de cloche : à la télé cette fois on dénombrait les trépassés. Après les joutes oratoires entre différents experts à l'heure de l'emballement médiatique ; depuis le début du confinement, nous avions droit au décompte macabre des victimes du coronavirus, chaque soir, égrené d'un ton monocorde par la bouche d’un officiel. C'était une manière de se polariser sur cette épidémie à l'exclusion de tout autre fléau (morts de la route, suicides, etc ...). Chaque malheur en son temps.

Bref, on assistait, sans moufter à une régression historique par un retour aux temps obscurs des châtiments populaires.

Heureusement, on a pris le temps de faire la causette entre voisins en respectant la distanciation, bien sûr de peur de se postillonner au visage. Et, foin de nostalgie ! Mais l'on se remémorait quand même les bons moments, les festivités d'antan, les kermesses du foot (et là, je ne parle pas des soirs de kermesse dont certains se souviennent encore car ces "cluster" là étaient plutôt délirants ...) les soirées d'été conviviales et aussi les comices. 

Un comice réussi demandait une longue préparation,  de plusieurs mois souvent, et des dizaines de bénévoles à la manœuvre qui ne ménageaient pas leurs efforts, admirables d’abnégation et d’engagement.

Le dernier comice agricole organisé par le village remonte à 1992. Pour la commune  choisie pour incarner cette manifestation, c'était un évènement décennal haut en couleurs. On pouvait y admirer les plus beaux spécimens de l’élevage local, veaux, vaches, cochons et couvées et déguster un choix de spécialités solides et liquides du meilleur aloi. La dimension politique du comice agricole fait partie de ce patrimoine disparu qui, hélas, ne reviendra plus, tout comme les discours amphigouriques et alambiqués des notables du canton pendant que d'autres faisaient escale à la buvette et que la chorale communale se produisait sur l'estrade improvisée après la prestation de l'amuseur local.

Chez nous, comme ailleurs, le comité des fêtes avait bien fait les choses et le présentateur de l'évènement - un personnage haut en couleurs - de s'empresser d'adresser un grand remerciement au bénévoles du comité ainsi qu'aux agriculteurs locaux venus ripailler au banquet installé sous un chapiteau et récupérer des forces avant de participer au concours des meilleurs travaux de labour ou des exercices de travailleurs de force.

Et puis, la bière et l'ambiance bonne enfant coulaient en synchronie et coulaient même tellement que la machine à débiter des demis, à bout de souffle, avait décidé d'écourter sa vie et d'inonder le bar avant que les éméchés ne l'inondent à leur tour.

Décidément, cette ambiance de kermesse manque aujourd'hui cruellement, à l'heure où la sociabilité a pris un sérieux coup de plomb dans l'aile depuis l'arrivée en trombe du Covid-19.













mercredi 1 avril 2020

LA RESPONSABILITÉ PERSONNELLE DES ÉLUS LOCAUX EN PLACE ENTRE 2008 ET 2020.

Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.





Source : DOM de la sélection



Trop facile : par démagogie, par dérive idéologique ou par lâcheté de prendre des décisions ineptes aux conséquences absolument désastreuses pour la commune, puis s'en laver les mains. Ces élus locaux sont arrivés pour la plupart en 2008, fanfaronnant, pavoisant comme des paons et déterminés à laisser leur trace dans l'histoire communale en se flattant de leur idéologie écologique. Ils se sont montrés d'une incompétence notoire !
 
Très régulièrement, des habitants nous nous remontent des "bavures" commises par les dirigeants de ces deux derniers mandats et le déplorent. C'est le cas d'un riverain d'une allée forestière dont le terrain visiblement empiète sur la voie publique (c'était le cas pour certains domaines à l'époque des charrettes à bras) mais désormais, il faut solutionner ce problème en procédant éventuellement à un échange de terrain mais le Maire n'a jamais pu solutionner leur problème et la clôture de ces riverains reste sur ce qui est sensé être du domaine public et non du domaine privé. Pas très génial pour les usagers de la route qui abordent le carrefour cette clôture masque la visibilité.
 
En face de leur propriété, de l'autre côté de cette allée, la commune avait fait implanter un talus... On se demande encore : Pourquoi ? Que faisait ce talus en plein croisement avec une route passagère ? Sans doute pour préserver l'habitat des lapereaux ou l'hibernation des hérissons, allez savoir ....  Aujourd'hui, à notre grand soulagement, ce talus a été rasé.
 
Je ne parle pas de la voie douce que j'ai évoquée dans plusieurs articles : 470 000 €  d'argent gaspillé alors que cette voie n'est jamais empruntée par les cyclistes car bien trop préjudiciable pour les pneus de vélo (en cause : mal entretenue, la voie est parsemée de cailloux, d'épines ou d'objets divers) Mais cet aménagement cyclable est dangereux pour d'autres raisons : les riverains qui sortent en voiture de leur domaine, les enfants qui courent hors de leur enclos et non accompagnés, les visiteurs qui utilisent cet espace pour stationner car les terrains privés sont de plus en plus petits (on construit sur 400 m2 alors bien sûr pas d'emplacement pour le stationnement de véhicules). Et, pour finir, cette bande cyclable s'arrête d'un coup pour nous propulser sur la voie publique avant un carrefour !  
 
Il y a le cas aussi de ce ralentisseur situé à 90 mètres d'un carrefour, mal conçu car trop haut et donc dangereux !
 
Il y eut ce coup de fil qu'il a donné à une directrice d'un centre pour personnes handicapées... il voulait s'assurer qu'une jeune fille, dont la mère habitait la commune, était bien handicapée (?) sidération de la Directrice au bout du fil ! elle s'est interrogée longtemps sur les compétences du "guignol" au bout du fil qui se permettait de faire de telles suspicions et lui a rétorqué aussitôt :"Mais, Monsieur, ici, tous les pensionnaires sont handicapés !" et il s'est dérobé ensuite en parlant de son village et qu'il y avait un moulin ... Tristesse !!
La mère de la jeune fille faisait la démarche tous les ans auprès du CCAS afin d' obtenir une subvention pour que sa fille puisse passer des vacances auprès d'elle.  Le Maire, lui, a tout simplement refusé cette contribution  On pensait que des gens supposés de "gauche" avaient à cœur de rendre service aux personnes dans le besoin !
 
On ne peut pas faire l'inventaire de toutes les balourdises car la liste est trop longue. Des erreurs peuvent être commises en gérance municipale comme ailleurs quand on ne dispose pas de tous les éléments de réflexion mais les "boulettes" recensées ont, pour certaines, des conséquences graves et elles relèvent d'une incompétence crasse !     









mercredi 20 novembre 2019

ABERRATIONS SUR LA VOIE DOUCE ...

Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.







- Bah : qu'est-ce qu'il vous arrive mon bon Monsieur ?

- Ben, écoutez je devais être là au mauvais endroit, au mauvais moment car moi je circulais sur la voie réservée aux vélos quand j'ai été heurté par un véhicule qui se rangeait "ponctuellement" sur la piste cédant le passage à un autre véhicule qui venait en sens inverse car la "priorité est aux véhicules circulant du côté non aménagé de la route". 
C'est nouveau dans le code de la route : ça vient de sortir mais qu'est-ce qu'on peux en perdre du temps à des conneries !

- c'est surtout beaucoup d'argent de gaspillé qui aurait sûrement été mieux utilisé ailleurs, quand on pense que trois écoliers seulement empruntent ce passage piéton alors que les autres enfants sont pris en charge à l'arrêt de bus par les parents qui vont les chercher en voiture ! Démentiel !

- Écoutez ma p'tite dame, moi, j'connais pas le niveau de QI du gazier qui a inventé c'te crétinerie de parcours mais là, on a affaire à du lourd ! on l'y r'prendra pas le gars Pouet à faire une pétition parce que la vitesse est trop excessive sur c'te route !

vendredi 30 août 2019

FRACTURE MORALE : LA FRAUDE AUX PERMIS DE CONSTRUIRE

Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.








Il y a des citoyens, ici comme ailleurs, qui ne s'embarrassent guère de scrupules pour ce qui est probité et conscience morale.

Vous souhaitez construire un garage, un abri de jardin, ou simplement agrandir votre maison ? Dans ce cas, vous devez obtenir la délivrance d’un permis de construire. Ce permis a récemment fait l’objet d’une réforme mais le permis de construire est indispensable pour faire des constructions d’une certaine importance. Il permet de vérifier que votre projet est conforme à la loi… Mais d'où vient, chez les habitants ou futurs habitants, cette fâcheuse tendance qu'ont certains de refuser de se soumettre à la loi ?

Il est vrai que les conditions du respect des règles de la vie commune ont été profondément altérées par une situation où les uns, au sommet, ont les moyens de contourner les règles, tandis que les autres continuent d’être obligés de s’y soumettre ou n’ont pas les mêmes moyens de s’y soustraire. 

L'histoire de ce député socialiste, devenu ministre dans la fraude fiscale et qui a démissionné au bout de neuf jours pour n'avoir pas payé ses impôts en est un exemple. Durant mes dernières vacances, je recherchais un livre dans une librairie d'Embrun quand tout à coup je suis attiré par le titre d'un ouvrage écrit par Thomas Thévenoud. Comment résister à la tentation de le feuilleter  Peut-être se confond-il en excuses ou veut-il se repentir ? Eh bien, non ! Dans un ouvrage intitulé "Phobie française", le député socialiste déplore la médiocrité du monde politique ... Ben voyons ! Thomas Thévenoud, faut-il le rappeler, spécialiste de la fiscalité et de la lutte contre la fraude fiscale a perdu son poste de ministre quand le magazine "Médiapart" a révélé à la France entière qu'il ne payait pas son impôt sur le revenu. Il s'en est défendu en expliquant qu'il avait la "phobie des formalités administratives". 

Un peu tardivement certes, celui dont les postures intraitables vis-à-vis des tricheurs sont légion, s’est fait prendre la main dans le sac. Chez le contribuable lambda, la non-déclaration, logiquement suivie du non-règlement, s’appelle de la fraude. Mais faut vous dire, Monsieur, que chez ces gens-là, ce n’est pas de la triche, c’est de la négligence… Ce personnage piteux et sans envergure incarne à la perfection le naufrage de la classe politique française à tous les niveaux.  

Ces comportements déplorables ont peu à peu pénétré la conscience collective au point de modifier la donne de la vie sociale, à tous les niveaux. Cet impact se traduit par un dilemme qui travaille confusément au quotidien l’esprit de tout un chacun : faites-vous partie des couillons qui continuent bêtement de respecter les règles, ou êtes-vous du côté des malins qui ont compris le nouveau système et qui savent que les règles ne sont là que pour être contournées ? La fraude aux permis de construire en est un exemple frappant : si elle énerve autant les gens qui persistent, dans leur grande majorité, à refuser de tricher, c’est qu’ils ont l’impression que leur choix les range dans le camp des cons et des perdants.

Mais j'imagine le raisonnement des hors-la-loi : ils ne manquent pas d'exemples : à Notre-Dame-des-Landes, de nombreux occupants illégaux sont toujours sur place. L'État a privilégié une trêve laissant inachevée la reconquête du territoire conquis depuis des années par les « zadistes » au détriment de ses occupants légitimes. Les malfaiteurs ne doivent pas être bousculés, les victimes peuvent attendre ! Alors, pourquoi être plus honnêtes que les autres ?

Qui n'a pas été témoin, un jour ou l'autre d'individus, voisins ou autres, montrant sans scrupules, leur fierté d'avoir agrandi leur maison ou fait construire véranda ou piscine (fierté tout à fait légitime) mais hélas sans avoir jamais obtenu le permis de construire.

Tous ces ouvrages ou constructions sont soumis à déclaration préalable en mairie avant d’être effectués. Ainsi, si les travaux requérant une autorisation n’ont été pas déclarés, vous vous exposez à des sanctions pénales et civiles. En effet, construire certains ouvrages sans déclaration de travaux constitue une infraction au Code de l’urbanisme.



samedi 18 août 2018

UNE OBSCURE SALLE COMMUNALE FAIT L'OBJET DE SOMBRES RUMEURS

Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.


  image empruntée à OB 97 - la commune 1 - 


Une salle communale sise en bordure de rivière fait l'objet de sombres rumeurs à intervalles réguliers et voilà qu'elles ressurgissent et en été généralement… Certains affirment que cette salle qui servit d'église après-guerre va être démolie ; des allégations que l'on attribue allégrement bien entendu à des voisins de ladite salle.

En certaines périodes, toute notion d'intérêt public, de bien collectif  semble se désintégrer sous l'effet de je ne sais quelle raison incompréhensible qui semble échapper à toute explication rationnelle. Ces rumeurs qui au fil du temps deviennent des affirmations ouvre tout un abîme de perplexité : quel serait l'intérêt pour la municipalité de voir cette salle foutue par terre alors que la commune manque singulièrement de locaux ? Et de plus, une salle riche en histoires de toutes sortes.

Bien évidemment les anciens de la commune sont remontés contre ces rumeurs qui courent autour des tables du café et des après-midi des joueurs de cartes : "Ils veulent la démolir alors que l'on serait si bien dans cette salle au lieu d'aller crécher dans leur perchoir là-haut ...". Une salade de plus…

Cette salle a été rénovée au lendemain de la guerre pour remplacer l'église bombardée par les Américains le jour de la Libération. Les Américains ont détruit l'église mais aussi le presbytère qui était situé à proximité de cette salle, un habitant aurait signalé que des Allemands s'étaient réfugiés dans le clocher entendant un bruit de cloche...

Bref, l'église détruite, il fallut trouver à la hâte un local de remplacement en attendant la reconstruction de l'édifice. De nombreux anciens nous confièrent - non sans émotion - qu'ils s'étaient mariés dans ce bâtiment ou que l'aîné de leurs enfants y avait fait sa première communion.  

La reconstruction de l'église s'est achevée en 1955 et la salle servit ensuite de cantine scolaire pour les deux écoles. Des générations de femmes s'activant aux fourneaux se sont succédé pour le plaisir des enfants car il y était servi des repas de cuisine familiale et certains d'entre eux disaient même qu'ils mangeaient mieux à la cantine qu'à la maison (sic). Si auparavant la messe était dite entre ces murs, désormais la messe n'était plus la même car les cantinières devaient faire preuve d'autorité quand le chahut des élèves devenait insupportable.

Fin des années 70, lorsque mes enfants ont été scolarisés, les nouveaux arrivants que nous étions furent sollicités par l'association des parents d'élèves. Or, il y avait un problème qui nous titillait au sujet de cette cantine : les toilettes des enfants étaient en fait les toilettes publiques situées le long de la rivière. Donc dangereuses à tout point de vue et quelquefois d'une propreté douteuse. 

Nous avons provoqué une réunion de conseil en mairie et menacé ces messieurs de faire venir le service d'hygiène et sécurité de la grand-ville d'à côté si nous n'obtenions pas satisfaction : des toilettes pour enfants à l'intérieur du local par souci de propreté et de sécurité.

Un conseiller rouge et jovial de figure à la faconde facile, un personnage haut en couleurs au demeurant, bien sympathique, se leva et d'une voix tonitruante, apostropha le Maire en ces termes : " Dis donc Jules, dans no'temps, les gamins y allaient bien pisser dehors ?". Puis il darda sur nous un regard qui aurait pu transpercer une porte blindée. Le Maire, confirma la chose mais aussitôt, nous lui rétorquâmes que les temps avaient changé et que les normes n'étaient plus les mêmes. 

Au milieu de cette assemblée disparate, je songeais, amusée, au roman satirique de Gabriel Chevalier - Clochemerle - et son histoire scabreuse de pissotière. Enfin, après bien des palabres, on accéda à notre demande de toilettes intérieures. 

La salle servit de cantine jusque vers 2013 où un restaurant scolaire plus fonctionnel et plus moderne vit le jour. Dès le début des années 80 cette idée de cantine neuve était dans les tuyaux. A cette époque, le Maire avait en projet d'en faire une capitainerie de notre salle au bord de l'eau car il y avait une activité nautique assez conséquente aux beaux jours. Pour cela, il fallait construire une cantine. Faute de moyens, le projet est tombé à l'eau et le Maire, un homme pourtant affable et discret n'a pas été réélu pour un second mandat. Son idée était géniale mais depuis, le trafic fluvial de bateaux de plaisance a considérablement diminué sans doute faute de loueurs le long de notre rivière. 

Ce bâtiment communal servit de salle des fêtes avant la construction de la MTL dans les années 80. Sur des photos datant de 1956, on y voit un repas organisé après la messe dominicale pour saluer la bénédiction des cloches après la reconstruction de l'église. Sur l'une d'elles, le Maire qui était aussi le châtelain du village prononce un discours solennel devant une tablée de personnalités. Sur l'autre, la fille du Maire est attablée auprès de l'évêque : la petite bourgeoisie et l'épiscopat ont toujours aimé festoyer ensemble...  Plus tard dans les années 70/80, on y organisait des soirées au profit des associations de la paroisse, du club de foot. Elle servait aussi de salle d'appoint pour la grande fête de l'été.

Après plus de soixante dix ans de bons et loyaux services, la salle communale bombardée de rumeurs plus ou moins fondées mériterait qu'on la considère avec le respect dû aux choses sacrées.

image empruntée à restaurationscolaire.com

mercredi 27 juin 2018

UNE VOIE "DOUCE (?)" EN RASE CAMPAGNE ou COMMENT L'ARGENT PUBLIC EST GASPILLÉ !

Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres ou des noms privés ne serait que pure coïncidence.


image empruntée à Lusille17.centerblog

Le feuilleton concernant la route des chicanes de NDLL est provisoirement clos depuis le 15 juin date à laquelle s'est ouvert la coupe du monde de la FIFA et, depuis, on n'entend plus parler que de la planète foot sur toutes les télés et dans tous les conciles. À croire les critiques des journalistes footeux, le match des Bleus contre le Danemark avaient parait-il plongé tous les supporters dans une profonde léthargie.
Heureusement, par la suite, face à l'Argentine et surtout la Belgique, les Bleus se sont réveillés pour s'envoler vers la victoire finale. 

Pour la première fois depuis vingt ans, les français se sont unis dans la félicité, fiers de porter haut les couleurs nationales. On n'a jamais vu autant de drapeaux tricolores en ce week-end du 14 juillet 2018 partout dans l'hexagone.
 
Revenons platement dans la commune où une portion de la route des Vins ne plongent pas les riverains dans une douce euphorie mais dans un abîme de perplexité à voir l'ampleur des travaux entrepris pour réaliser un cheminement piétonnier ou cyclable. Le revêtement sur la partie droite de la route (celle des numéros pairs) ressemble à une table de billard. Ce cheminement rétrécit inévitablement la voie alors que précédemment, les voitures avaient déjà du mal à se croiser. Pour le coût total annoncé, certains se disent qu'il aurait été préférable d'y installer le "tout-à-l’égout", que cela aurait été plus utile et plus écologique. 

Pour la petite histoire, cette première portion de la route des Vins tire son nom du fait que dans le temps jadis, les patrons des tanneries de la grande ville d'à côté offraient à leurs salariés méritants une toute petite parcelle de terrain tout autour de ce qui n'était encore alors qu'un chemin, parcelles délimitées par des passages dits "de brouette" pour y planter de la vigne pour leur consommation personnelle. Entre nous soi-dit, cela devait être tout de même de sacrées "piquettes". Sur les cadastres de l'époque, on remarque bien toutes ces petites parcelles entourées de passages de brouettes.

Aujourd'hui, plus de cépages de grands crus, la route est maintenant bordée de propriétés immobilières dont la plupart très contemporaines. Quant aux travaux entrepris actuellement, les riverains commencent à se poser certaines questions et à se demander quelle est l'utilité de la chose alors que l'autre portion de route droite et rectiligne ne comporte pas de cheminement piétonnier ni piste cyclable. 

En 1880 lorsque cette deuxième portion a été tracée dans les bois, à cette époque, les piétons n'avaient pas la crainte des voitures. La route leur appartenait. Cette deuxième portion a été tracée par le conseil municipal suite à une pétition, (déjà ...)  déposée par les habitants du quartier des "Oliveries", Saint-Julien, etc.. lesquels devaient effectuer un parcours du combattant pour se rendre dans le bourg.

Les travaux entrepris pour ce cheminement ont permis aux riverains du côté droit de la route d'avoir une entrée proprement goudronnée. Alors les habitants de la rive gauche les considèrent comme des nantis. Il en va d'ailleurs de même pour les habitants des autres voies communales. "Pourquoi pas nous ?" "Qui qu'c'est qui paye encore tout çà ?".

Comme tout commence par une pétition que ce soit pour le tracé d'une route ou le ralentissement des usagers, c'est ainsi qu'une pétition atterrie en 2008 sur le bureau du Maire demandait une temporisation de la vitesse des automobilistes sur la première portion de cette voie (voir article "Une piste cyclable sur une route merdique".) alors que les usagers en fait ne sont que les riverains de la dite route. 

Ainsi, récemment, cette voie piétonne a été sécurisée par l'implantation de balises à intervalles réguliers. Cela donne un ensemble plutôt "surréaliste". 

Quand on traverse la France l'été, on voit des chaussées comportant des bandes cyclables et piétonnes simplement signalées par un marquage au sol sans l'implantation d'une ribambelle de balises. Le coût total pour cette "Voie douce " : 470 000 € !!!. Donc l'addition est douce également. : ce coût est supérieur à celui de la première tranche de la construction du groupe scolaire ! Ce chiffre est la moitié du budget annuel de la Préfecture des Hautes-Alpes laquelle - à en croire le D.L. - déplore n'avoir pas assez d'argent pour financer la réfection des ponts abimés par les intempéries hivernales dans cette région.

Bref, en attendant, sur cette route-là, on balise sec et l'argument de dire que cette "voie douce' va sécuriser les enfants qui se rendent à pied à l'arrêt de bus ne tient pas la route. Il n'y a pratiquement plus d'enfants qui se rendent à pied à l'abri bus car les parents généralement vont les chercher en voiture à la descente de leur bus scolaire et ce, n'en déplaise aux écolos. Il n'y a qu'à se trouver aux heures des arrêts de bus pour s'en convaincre.

L'utilisation de cette voie douce n'est pas obligatoire pour les cyclistes - heureusement - les randonneurs de vélos route le déconseillent fortement car trop dangereux pour les pneus des vélos (sauf VTT). En effet ces voies cyclables sont trop souvent encombrées de cailloux et végétaux, certaines parties étant bordées d'arbres dont les feuilles mortes constituent un problème pour la circulation. 

Enfin pour en terminer avec cette route qui n'a quand même pas le charme d'une départementale bordée de platanes, son macadamisage a été baptisé (aux dires de la presse locale) par une  bouffonnerie d'inauguration entre deux ou trois notables et quelques péquins avec un barnum en rase campagne. Ces acolytes n'ont pas cru bon d'y inviter les riverains lesquels ne sont, de toute façon, pas très enchantés par ce cheminement et effarés par la note salée de la "voie douce". 

Mais la tranquillité n'a pas de prix !





dimanche 27 mai 2018

JE VAIS BIENTÔT RECEVOIR LA MÉDAILLE DES ANCIENS COMBATTANTS DE MAI 68 POUR HAUTS FAITS DE RÉSISTANCE À L'ORDRE ÉTABLI !

Courrier de l'Ouest 27 mai 2018


Extrait du Courrier de l'Ouest - page 4 - de l'édition du 27 mai 2018
Extrait du Courrier de l'Ouest - page 4 - de l'édition du 27 mai 2018
Extrait du Courrier de l'Ouest - page 4 - de l'édition du 27 mai 2018
Extrait du Courrier de l'Ouest - page 4 - de l'édition du 27 Mai 2018                                                                   +

CONCURRENCE DÉLOYALE ...

  Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention : toute ressemblance avec des personnes ex...