vendredi 15 juin 2012

LES CONSEILS EN FOLIE




Dans ce blog satirique, les personnages sont sortis de l'imaginaire et de stricte invention :
Toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé et toute homonymie avec des noms propres et des noms de lieux privés ne serait que pure coincidence.














Carte humoristique empruntée à Olivet-mag.fr

 


Voilà un échantillon de ce qui régnait dans le conseil jusqu'en 2008 :


Dans ce conseil, en 2001, il y avait un vert : le seul candidat de la liste adverse élu au second tour. Or, ce Monsieur avait la même ambition que l'adjointe du précédent mandat, sauf qu'il était "vert" et dépourvu de toute conscience politique et encore plus virulent . Ce falot qui  affectait en public un laisser-aller vestimentaire post-moderne avait pour unique ambition de devenir calife à la place du calife et, comme le vizir Iznogoud, il n'en avait ni les compétences ni les capacités. Ainsi donc, en mal de pouvoir, il n'avait qu'une envie : celle d'exploiter l'occasion d'une élection partielle pour assouvir son ambition.

Quelquefois, il était même vert de rage face au Maire sortant qui, lui, se revendiquait "sans étiquette" mais qui gardait surtout son caractère "bien trempé" ! Les "gauchistes" de 1989 avaient le courage d'affronter le Maire de front, cet individu qui n'avait aucune compétence dans les affaires municipales était, en revanche : chafouin donc franc du collier comme un âne qui recule et se révélait surtout un habile manipulateur pour embrigader les faibles et également aussi dans ses manières de semer des chausse-trapes.

Or, dans ce conseil, un autre personnage avait été élu le dernier de la liste du Maire mais  ambitionnait une place d'adjoint. Déçu de n'être que simple conseiller et comme on dit : "qui se ressemble s'assemble", il se laissa manipuler par le citoyen vert qui n'attendait que cela. "Un sot trouve toujours plus sot qui l'admire." (Boileau). Ils devinrent amis comme Montaigne et La Boëtie.

Chamfort, moraliste français disait aussi que l'ambition prend aux petites âmes plus facilement qu'aux grandes comme le feu prend plus facilement à la paille et aux chaumières qu'aux palais. Toujours est-il que les deux complices invitèrent le reste du conseil lors d'une réunion clandestine en écartant, bien sûr, quelques fidèles du Maire et noyautèrent ce groupuscule. Deux conseillères incorruptibles, écœurées, et démotivées face à un fonctionnement qui ne leur correspondait plus, décidèrent de démissionner. Très Bien mais bon, un peu"courage, fuyons !". 

Voilà planté le décor : les deux derniers de la liste électorale enrégimentaient de force un bon groupe de copains dans le conseil qui, du reste, n'avaient tout de même que peu de personnalité. Le "vert" était donc dans le fruit ! 

Cependant, toutes les délibérations importantes ont été votées à main levée mais,  on voyait, à vue d'œil, la stratégie du conseiller vert visant à se faire élire Maire à la tête d'une majorité composée d'une partie de l'actuelle opposition et d'autres qui pourrait venir d'une éventuelle élection partielle... Bien qu'il n'en ait nullement les compétences, il pensait que seule sa carte de parti suffisait à lui donner le pouvoir.


Deux autres démissions pour raisons personnelles sont intervenues puis une autre s'est manifestée d'abord par ce qui pouvait être interprétée comme"petite prise illégale d'intérêt". Le Maire s'en aperçut et lui fit une remarque cinglante qu'il prit sèchement en le remerciant d'une démission donc chaude ambiance !

Les autres pour la plupart ont commencé à dérouler le tapis rouge de tous les coups bas orchestrés par le "vert dans le fruit" qui cachait ses façons de faire sous un masque d'hypocrisie sans nom. Il vous donnerait un baiser de Judas mais lui-même est davantage : encore : c'est un "baise en riant".      

Donc cinq démissions obligent la Municipalité à organiser une élection partielle dans un climat délétère à cause du vert et de ses copains. Il réussit à faire élire cinq conseillers bien ancrés à gauche,  lui devenant le chef de file. Immédiatement, ils demandèrent la démission du Maire qui refusa tout net ayant été élu au premier tour légitimement avec 60 % de suffrages. "Démissionner, pas question, ce serait trahir la confiance de mes électeurs ! on est embarqués dans le même bateau jusqu'aux prochaines élections".

Par ailleurs, au cours des deux ans de mandat durant lesquels deux d'entre-eux ont siégé au conseil communautaire, les jugements furent sévères à leur égard : considérés comme piètrement inexistants : des ectoplasmes arrivés comme "un cheveu sur la soupe".  Ce changement dans la représentation communautaire ne fut donc pas bénéfique pour la commune, bien au contraire.

 


 carte humoristique :

"Les copropriétaires aimeraient que le ménage de l'escalier passe au bio Madame Ajax !
connaissez-vous les avantages du bicarbonate de soude additionné d'huile de romarin ?"
 

Deux conseillers ont compris - trop tard - qu'ils avaient été trompés par le mandarin vert. Ils n'eurent pas le courage de démissionner à leur tour mais visiblement n'avaient plus la foi et venaient voir le Maire pour manifester du remords et étaler leurs états d'âme. 
C'était réparti encore dans ce conseil un clivage gauche-droite réactivée.


Il y avait là quelques "grandes gueules" qui voulaient imposer leur loi dans un conseil divisé. Ceux-là étaient comme les chiens qui divaguent dans le village, ils préféraient mordre par peur d'être mordus. C'est sans doute la raison pour laquelle certains ont hérité de surnoms comme " le rottweiler" ; "la pitbull"... enfin que des noms de chien au poil doux.

Quand on arrivait dans la salle de conseil, les palabres s'arrêtaient net, des mines suspicieuses vous détaillaient de la tête au pied tandis que d'autres réjouies, affables vous souriaient. Puis les discussions reprenaient avec des individus qui s'entrainaient à des joutes oratoires pendant que d'autres conseillers drôlement inspirés regardaient leurs crayons ou la pointe de leurs chaussures .

Les visages fermés des "chiens prêts à mordre" donnaient d'emblée la température générale. C'était presque "théâtral".

L'attitude de l'opposition était telle qu'elle ne faisait aucune preuve d'écoute et de volonté d'échange. L'ambiance se dégradait de jour en jour. Des tensions multiples ont électrisé la Mairie pendant plusieurs mois puis, courageux mais pas téméraires, constatant qu'ils ne pouvaient rien obtenir du Maire, les cinq conseillers et le Vert jetèrent l'éponge.

Faut-il rappeler que Monsieur le Maire (de l'époque) était un homme de fort caractère qui ne s'en laissait pas conter. Si un conseiller venait le voir en lui soumettant un avis ou un projet farfelu, celui-ci se faisait remettre à sa place illico presto ! Dès lors qu'un évènement se produisait,  son mouvement était d'imposer à l'action sa marque et son savoir-faire. Devant ses opposants, comme dans un plat en sauce, il avait tendance "à noyer le poisson".

Depuis que le Vert est au pouvoir, sa prestation fait regretter le précédent : il est accusé d'être "un capitaine de pédalo" pour reprendre une expression à la mode et pour l'observateur lambda, il est une certitude : le village s'est rendormi avec un chef sans ambition, sans dessein si ce n'est celui de faire de la politique. 

Ses discours beaucoup axés sur l'écologie pure et dure valent un somnifère. Je comprends mieux pourquoi les français préfèrent l'écologie aux écolos. L'écologie ne devrait pas être POLITIQUE alors qu'il en est réduit à un vague militantisme d'extrême gauche. En attendant, on en crève de la "moraline bobo".

Bref, revenons à 2006 où il y eut un retour aux urnes pour de nouvelles élections partielles qui virent une mini-liste présentée par le Maire élue au premier tour. Cependant, la sérénité ne s'amorçait pas encore...







Suite : voir l'article "Magouille et Cie arrivent au conseil".








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